Anecdotes de réviseure 19
Mais c’est écrit comme ça sur le site Web a remplacé la phrase Mais c’est tel quel dans le journal, comme si cela cautionnait à la fois l’information et l’orthographe. Et pourtant. Les journaux regorgent de renseignements approximatifs, voire erronés, et de coquilles grossières, tout autant que les sites Web qui ont davantage la cote de nos jours.
Je ne dis pas qu’on ne peut pas consulter les sites Web quand on écrit. Au contraire. Il faut le faire : ce sont des ressources des plus utiles. Mais de là à affirmer que tout ce qu’on y trouve est parfait parce que c’est sur la toile, il y a une limite.
Or, j’ai beau répéter à tous ceux qui m’envoient des textes à réviser de se relire dans un premier temps et de ne pas se fier à tout ce qu’ils lisent, le fait qu’ils savent que je vais repasser semble leur autoriser la paresse et le copier/coller à outrance.
Ça évitera des choses comme celle-ci (que nul n’a pensé à utiliser, heureusement) et m’épargnera un mal de tête.
*toile de Johanne Mathilde Dietrichson
Je serai humble, car je fais bon nombre de fotes d’ortografes que je me rends compte trot tare, mais quand même là, je crois que le traducteur de texte ou logiciel n’est pas le bon… As-tu vu, sur le côté, à droite un titre qui annonce : « Les erreurs évidentes vous amène à des pénalités fiscales lourdes » ?
Trop drôle, vraiment… 😉 🙂 🙂
Comment by LOU — 12 mars 2012 @ 14:49