Celle qui a choisi de se taire
Un peu comme l’art, le silence est partout.
Dans un coin d’un cœur déçu. Dans le regard pathétique de la fin imprévue d’une histoire qu’on sait pourtant inachevée. Dans les chansons qu’on écoute. Dans chacun de nos rires d’enfant. Insouciants et libres. Vrais.
Un peu comme l’art, le silence est partout.
Et par moments on l’entend tellement fort. Parfois dans nos fêlures le silence, comme un murmure léger, une douce brise maritime, nous cajole de quelques mots non dits, pour nous rappeler, que nous ne sommes que l’addition de nos silences précieux, dilués dans des mots qu’on écoute plus vraiment, puisque seuls les souvenirs nous caressent le cœur, malgré leurs silences.
Ces mots ne sont pas les miens. Ce sont ceux d’Armando il y a six mois. Ce sont ceux que me dictent la lectrice d’André Davids qui a choisi de se taire.
Merci de partager les mots d’Armando! Quelle délicatesse mais quelle vérité dans ses propos dits dans un langage si poétique!
« ..nous ne sommes que l’addition de nos silences précieux, dilués dans des mots qu’on écoute plus vraiment… »
Comme ce passage me parle! Comme il vient chercher mes propres silences!
Flairjoy
Commentaire by Flairjoy — 13 octobre 2007 @ 10:46
Flairjoy a bien résumé, que rajouter d’autre !
Merci Armando pour ces mots si vrais et remplis de sensibilité.
Merci Lali de nous faire partager ces doux mots sous la toile d’André Davids.
Quel beau moment.
Commentaire by Denise Rossetti — 13 octobre 2007 @ 11:14
Ce sont les autres qui entendent nos silences. Nous ne cessons de nous parler, pour pouvoir exister.
Commentaire by Reine — 13 octobre 2007 @ 16:14