La plume fontaine
Si jamais le père Noël choisit de m’apporter une plume aussi jolie que celle peinte par Peter Brandt que m’a envoyée sous forme de carte postale d’Australie Christine, je vais me mettre à croire en lui!
Si jamais le père Noël choisit de m’apporter une plume aussi jolie que celle peinte par Peter Brandt que m’a envoyée sous forme de carte postale d’Australie Christine, je vais me mettre à croire en lui!
Arrière-été
Que je voudrais, ton bras appuyé sur le mien,
M’en aller lentement par un parc ancien!
Tu sourirais avec une exquise indolence;
Tes mots dits à mi-voix auraient, dans le silence,
La grave inflexion de ceux-là que jadis
Une âme virginale et tremblante m’a dits…
Nous irions pas à pas, savourant l’heure brève;
Après tant d’amoureux nous ferions le beau rêve
Dont les hommes toujours ont bercé leur ennui…
La nuit d’été viendrait, la tiède et calme nuit;
Et nos cœurs sentiraient devant son grand mystère,
À quel point, quand on aime. il est doux de se taire.
Fernand Severin
(dans Piqué des vers! de Colette Nys-Mazure et Christian Libens)
*choix de la lectrice de JD King (dont toute trace a disparu)
Dès les premières lignes d’Élise et Beethoven, je suis redevenue une adolescente qui adorait les romans mettant en scène des jeunes cherchant à résoudre une énigme et à braver toutes les difficultés se présentant.
Je n’ai donc déposé le premier roman de K.E. Olsen que terminé, et pas avant. Heureuse du dénouement, qui a suivi les secrets et les surprises ayant mené la jeune Élise et son équipe de choc en Allemagne sur les traces de Beethoven. L’héroïne tenait à en avoir le cœur net afin de rétablir la vérité sur son père disparu à la suite d’une rencontre – et pas n’importe laquelle! –, qui allait changer le cours de sa vie.
La jeune Élise, peu motivée à faire ses gammes et à travailler les pièces proposées par son professeur de piano, était pourtant une élève talentueuse jusqu’à il y a quelque temps. Mais le piano de son père, disparu en même temps que ce dernier et remplacé par un piano qui ne vibre pas, lui manque terriblement. Jusqu’au jour où elle découvre que le piano ne s’est pas envolé : il est au grenier en compagnie du fantôme de Ludwig van Beethoven.
Un fantôme? Et de plus, le fantôme de Beethoven? Oui! Et vous allez croire dur comme fer que les fantômes existent quand vous aurez fait connaissance de celui-ci, lequel ouvrira à Élise les portes d’un monde dont elle n’avait aucune idée. Et pourtant, il était à quelques marches près. Il suffisait pour cela qu’elle s’aventure un jour dans le grenier interdit et l’y rencontre. Il suffisait aussi qu’il lui raconte sa vie, qu’il lui parle de ses parents et qu’il lui remette une liasse de lettres.
Des lettres? Mais encore? C’est là le premier indice de cette aventure rocambolesque qui transportera Élise, son professeur de piano, la meilleure amie d’Élise, passionnée de criminologie, et un expert en archéologie à Bonn afin de retrouver une partition qu’on croyait disparue depuis deux siècles.
Toute une aventure que celle d’Élise et Beethoven! Une aventure enlevante, bien ficelée, solidement documentée par K.E. Olsen, native de Trois-Rivières, que je m’empresse de conseiller aux mélomanes de tous âges et particulièrement à ceux qui aiment Beethoven. Plaisir garanti de la première à la dernière page!
Ma sœur aînée, Mélancolie,
Pourquoi m’avez-vous tant aimé?
Somme faite de votre vie,
J’ai songé trop, et vous pleuré.
Et pourtant nos âmes amies
Sous le ciel n’avaient souhaité,
Qu’en nos jours un peu d’harmonie,
Mélancolie, ma sœur aînée.
Or trop loin les terres promises,
Ma sœur d’hiver, ma sœur d’été,
Et les sachant parties remises
Qui les comptiez nos jours allés.
Elle est souvent tombée la pluie
Quand nous écoutions les roseaux,
Chanter dans l’air ainsi qu’on prie,
Ma sœur si douce au bord de l’eau.
Ma sœur alors des jours d’automne,
Les yeux levés vers le ciel gris,
Qui attendiez, comme une aumône,
Des soleils morts le baiser luit,
Ma sœur, et qui m’aviez suivi,
Pourquoi m’aviez-vous tant aimé?
Sur le chemin où j’ai marché
Et pour n’y trouver que la nuit?
Max Elskamp
(dans Piqué des vers! de Colette Nys-Mazure et Christian Libens)
*choix de la lectrice de Fred Calleri
Le monde se partage entre les proies et les chasseurs, ceux qui agissent et ceux qui renoncent. (Francis Scott Fitzgerald)
*toile de Dean Cornwell
Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer. (Francis Scott Fitzgerald)
*illustration d’>Arthur Sarnoff
Réserver son jugement est une preuve d’espoir infini. (Francis Scott Fitzgerald)
*illustration de Paul Cox