Lali

28 juillet 2007

Et rêver encore

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 18:34

morrow

J’ai classé ma musique. J’ai classé les photos des uns et des autres. J’ai lu. J’ai bu du café devant une page blanche que j’ai couverte de mots, comme le fera sans doute la rêveuse de JT Morrow.

Je n’ai pas vraiment rangé malgré mes bonnes intentions. La chaleur est si écrasante qu’une journée comme ça, on ne peut que rêver et lire, et écrire, et écouter de la musique, et rêver encore.

Malgré son regard qui en dit long

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:12

e_heintz

Elle n’aime pas qu’on la regarde quand elle lit. Elle l’a dit des vingtaines de fois, mais personne ne semble comprendre. Pourtant, le regard de la petite lectrice d’Eva Heintz est éloquent. Nul ne devrait être en mesure de s’y tromper. Mais aussi, et c’est là le hic, une petite fille qui lit donne toujours envie qu’on la regarde. Malgré son regard qui en dit long sur ceux qu’elle considère comme des intrus.

Il peut tomber toute l’eau du ciel

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 15:47

harrap

Il peut tomber toute l’eau du ciel. Ça peut être la drache nationale, comme en Belgique. Il peut même tomber des cordes, des clous. La lectrice de Peter Harrap ne se sent pas concernée ou si peu. Il y a des livres à lire, de la musique à écouter, un chien à caresser. Et tant pis s’il pleut. Et tant mieux s’il pleut. Les fleurs sont ravies.

Gouttes de pluie

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 0:12

08

Il est peut-être déjà dehors en train d’examiner de près les traces de la nuit. De les retenir pour ceux qui se lèveront bien après.

Le regard d’Armando sur les gouttes de pluie délicatement posées sur une feuille est d’une telle tendresse qu’il s’agit sûrement d’un poème.

27 juillet 2007

Endormies

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:20

maes 1

maes 2

Ça m’arrive parfois. Mais jamais alors que je suis en train de lire assise. Il faut pour cela que je sois allongée. Et c’est quand je m’éveille une heure ou deux plus tard, le plafonnier allumé, le livre encore ouvert à la main que je me rends compte de ce qui s’est passé. Chaque fois un peu troublée. Prise sur le fait, alors que je suis le seul témoin de tout cela.

Et même si leur sommeil semble profond, j’aurais envie de sortir les lectrices de Nicolaes Maes de celui-ci. Je crois que la position horizontale est bien plus agréable pour ce genre d’activité.

Chaque jour, une nouvelle lettre

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:28

comes 2

Chaque jour, une nouvelle lettre les rapproche. Plus que quelques semaines et ils seront réunis à nouveau. Et pourtant, elle sait si peu de lui. Tout en sachant tout de lui. Mais la vie étant ce qu’elle est, elle sépare parfois les êtres en installant des années et des océans entre eux.

Chaque lettre les rapproche, chacune lui racontant les démarches, les préparatifs. Pas à pas. Dans peu, elle comptera en jours, puis en heures, tout en sachant que les bateaux arrivent souvent plus tard que l’heure dite, mais parfois avant.

Chaque lettre dans laquelle elle lit la fébrilité la comble. C’est bien vrai. Il va venir jusqu’à elle. Non pas rattraper le temps perdu. Le temps qui passe ne se rattrape guère et tout le temps perdu ne se rattrape plus.

Ils iront marcher là où elle aime se promener. Ils iront sur les pas qu’elle a laissés derrière elle quand elle ne savait pas encore qu’il allait un jour revenir. Ils regarderont le ciel et les fleurs. Et peut-être qu’ils se tairont. Émerveillés devant tant de bonheur.

La lectrice de Joseph Pinos i Comes lui tienda le bras. Fièrement. À son autre bras s’appuiera sa dulcinée. Son frère aîné rentre enfin au pays.

Où les pierres sont froides

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:53

zeigler

Il fait cette chaleur quasi irrespirable qui rend le plus intrépide amorphe. Il fait cette chaleur qui fait qu’on est en nage si on bouge à peine. Il fait cette chaleur lourde, humide, collante, qui donne le goût de trouver un coin d’ombre où les pierres sont froides. Mais encore faut-il trouver cet endroit. La lectrice de Douglas Zeigler a bien de la chance.

Sur certaines terres asséchées

Filed under: Vos traces — Lali @ 7:34

denise4

Alors que j’étais dans le désert, incapable d’accéder à mon courrier, une petite voix me disait que ça allait s’arranger (en plus de celle d’Armando). Les fleurs poussent bien sur certaines terres asséchées. La photo de Denise en est la preuve.

Il vaut mieux un faux virus

Filed under: États d'âme — Lali @ 7:25

bugsb2

Il vaut mieux un faux virus stoppé par l’antivirus qu’un vrai virus non détecté par ce dernier. C’est ce que m’apprend une aventure qui a duré près de neuf heures, alors qu’Avast empêchait l’ouverture de la page de courrier Hotmail et seulement celle-là. Je pouvais donc envoyer de nouveaux messages, lire ceux qui arrivaient, mais pas aller sur la page les listant tous sans déclencher une alarme qui m’indiquait de fermer la page à cause d’un VBS Malware Script.

Ce qui rassure quand on est aux prises avec une telle situation est de constater – en allant sur les divers forums – que la situation n’est pas que la nôtre, mais qu’elle est largement répandue. Ce qui rassure aussi, ce sont les « connaisseurs » qui disent d’attendre une mise à jour de l’antivirus qui ne saurait tarder et qui réparera les choses. Ce qui fut fait.

Ma vie est donc redevenue normale. Mais quelle aventure. Décidément, les vendredis ne sont pas tranquilles sur le net entre les pirates et les virus. Heureusement qu’il y a Patrick pour les premiers et Avast pour les seconds. Et Armando pour encourager une Lali par des courriels, des sms et un appel téléphonique. Un jour, je vais le couvrir de bisous pour le remercier d’être là, tout près. Les kilomètres n’existent pas entre nous.

26 juillet 2007

Celle qui savait passer de l’un à l’autre

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:50

hendrick

Elle savait passer de l’un à l’autre, qu’il s’agisse d’un livre ou d’un homme. Oui, elle savait. Très bien, même. Sans transition. Les pages se tournaient toutes seules.

Et puis, il y a eu ce livre. Il y a eu cet homme. Et la lectrice de Peter Hendrick n’a plus su. Son cœur s’est attaché à l’un et à l’autre. Il s’est peut-être débattu un peu avant que ça n’arrive, mais le résultat est le même. Aucun livre ne la bouleversera autant : elle a dû en commencer des dizaines depuis des mois sans que l’étincelle ne jaillisse. Aucun homme n’a ouvert de brèche en elle comme celui-là. Malgré les regards des uns, les gestes des autres.

Et elle regarde le livre qu’elle va ouvrir pour la énième fois. Lui seul s’ouvrira. Son corps s’est fermé.

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