Lali

13 juillet 2007

En effeuillant la marguerite

Filed under: États d'âme,Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:27

marguerites

Je viens bientôt partir pour la soirée wallonne du Festival juste pour rire. Y aura-t-il sur mon chemin des marguerites comme un matin cette semaine ? Serai-je tentée d’en cueillir une et de faire comme je faisais enfant, adolescente et plus rarement jeune femme, soit l’effeuiller ? Non pas en me disant : il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout, mais : le croiserai-je demain, bientôt, plus tard, un de ces jours ou jamais… Les marguerites ouvrent la porte des rêves des filles, qu’elles aient 7 ou 45 ans.

Pour que le vent tourne

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 12:30

hatch

Tandis qu’elle écrit, elle écoute tomber la pluie, cette pluie qui tombe peut-être aussi là-bas, là-bas où il est, dans ce pays où il l’a sûrement oubliée.

Et tandis qu’elle écrit, qu’elle entend le vent siffler et qu’elle souhaite que celui-ci tourne en sa faveur, que celui auquel elle pense ne réussisse pas à l’oublier, l’écrivaine de Michael Hatch imagine des retrouvailles.

La chanteuse

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 9:39

axentowicz 2

Elle a peut-être chanté à La Scala ou à New York et elle rêve de ce jour où elle interprétera Norma alors qu’elle tourne les pages d’un magazine musical, dans lequel elle trouve avec délice les entrevues réalisées auprès des plus belles voix du monde.

Elle prend un tel plaisir à lire les anecdotes les concernant que la lectrice de Teodor Axentowicz se met à rêver, à imaginer ce qu’elle pourra bien raconter quand son heure de gloire viendra et que ce sera d’elle dont les magazines feront l’éloge. Et elle rêve si bien qu’elle risque d’oublier sa répétition.

Les enfants qui jouent à l’école

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 9:07

fox

De temps en temps, ils jouent à l’école. Plus ou ou moins sérieusement. Sauf elle, la grande, LA maîtresse d’école. C’est qu’elle met tout son cœur et toute son énergie à leur enseigner ce qu’elle sait et qu’ils ne savent pas encore. Et les enfants, comme le chat, se plient au jeu, font des additions, de l’épélation, et même un peu de géographie. Ça dure une heure, parfois plus, souvent moins. La lectrice au chapeau d’Ada Shirley-Fox attend son heure. Ce n’est que quand on aura fait les révisions d’arithmétique qu’elle sortira le grand livre de contes. Et eux jouent à l’école juste pour ce moment où elle animera le livre d’images comme elle sait si bien le faire.