Lali

1 juillet 2007

En vos mots 12

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

tsarouchis

C’est chaque fois difficile de choisir. Il y a tellement de lecteurs et de lectrices qui attendent patiemment leur tour pour que vous les racontiez, ou que je ne le fasse.

Pour ce premier dimanche de juillet, pour ce troisième mois de l’aventure de la catégorie En vos mots, pour cette douzième semaine, à l’heure où pour certains les vacances arrivent, le lecteur de Yannis Tsarouchis s’est imposé. Peut-être parce que tout indique qu’il va de port en port. Et qu’il a décidé de faire escale ici.

À quoi il pense, ce qu’il lit, où il va, tout cela ne m’appartient pas. C’est à vous de laisser parler votre imagination. Comme vous savez le faire avec humour ou tendresse, chaque semaine, pour mon ravissement et celui des lecteurs de Lali.

Puisse ce lecteur vous livrer quelque secret que nous lirons dimanche prochain.

Bonne semaine et à vos plumes!!

Bonheur du dimanche matin

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 7:48

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Moment de bonheur pour les lectrices de Don Hatfield. Moment de bonheur pour moi, alors que c’est l’heure du café, du pain et du plateau de fruits, un peu comme elles. Moment de bonheur alors qu’elles lisent ou qu’elles rêvent avec un livre pas loin. Moment de bonheur où je lis vos commentaires laissés pendant que je dormais. Moment de bonheur que celui d’accrocher dans quelques minutes la toile de la semaine et de vous donner à lire les textes inspirés par celle de dimanche dernier.

Lectrices en terre cuite

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 3:46

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Les minuscules lectrices en terre cuite d’Ursula Müller n’ont rien à envier à certaines sculptures immenses. Il se dégage d’elles autant d’émotion. C’est bien signe qu’elle a bien retenu leurs gestes et leurs poses avant de les modeler.

Le pousse-café

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 2:56

« C’est quand je vais lui dire à Nini que le Pierrot, il était pas mort, mais que là, c’est vrai et qu’on a bien fait de pas aller là-bas y a deux mois, que c’était que des rumeurs, comme j’avais dit, mais que là oui c’est vrai, que c’est écrit dans le journal, elle va devoir arrêter de pas me croire quand je dis que c’est comme ça. Ah oui, que je vais lui dire. Je devrais peut-être même lui dire tout de suite. Quoique non, je vais attendre au matin. Je sais pas si je vais pouvoir monter les marches. »

Le pousse-café du lecteur de Gustav Wentzel devait avoir un petit goût de revenez-y. Il ne s’est pas rendu compte que le journal datait d’il y a quelques semaines. Mais ça se saura. C’est Nini qui va bien rire.

Ça voulait dire partir

Filed under: États d'âme,Couleurs et textures — Lali @ 2:07

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tanguy

Fin juin, ça voulait dire partir. Toute mon enfance et une partie de mon adolescence, ça a été ainsi, car c’est toujours à la fin juin que nous partions, que nous remplissions le coffre de la voiture à ras bord. Il fallait des vêtements, des serviettes de plage, des jeux, la glacière, des livres. Et au bout, une plage. Nous les avons presque toutes faites, de la pointe nord à la pointe sud de la côte est des États-Unis. Et quand il m’arrive de penser à ces vacances familiales, les souvenirs affluent et ne sont que ravissement.

Qu’il s’agisse du bébé crabe trouvé sur la plage de Virginia Beach et que nous avions mis dans un verre d’eau salée dans la chambre d’hôtel pour étudier son évolution; des galeries d’art d’Hyannis Port où nous entrions et où nous nous extasions; du jeu de Spirograph qui avait fondu sous le soleil de Miami Beach; du « Pilgrim Village » de Portsmouth où l’Histoire nous était racontée en costumes d’époque; de Walt Disney World vu sous la pluie battante en plein mois de janvier; des parties de tennis à 7 h du matin à Pompano Beach, lesquelles étaient évidemment suivies par une heure dans les vagues avant de déjeuner; de Moody Beach, près d’Ogunquit où l’eau était si froide qu’elle barrait les jambes; du homard de Bar Harbor; de ces routes qui longeaient l’Atlantique et que nous parcourions sans toujours savoir où nous allions nous arrêter; ce sont des souvenirs heureux et irremplaçables.

Et il y avait la mer et ses vagues. Les livres qu’on lisait tous les quatre sur la plage, comme les personnages du peintre Marc Tanguy. Et maman qui veillait et qui nous couvrait de crème solaire chaque fois que nous revenions de l’océan. Il me semble qu’en fermant les yeux l’odeur de cette crème me monte aux narines, encore un souvenir heureux. Comme celui du repas face à la plage de Daytona Beach, où le prix d’un repas pour enfant était celui de son poids en livres. À nous deux, ça n’avait pas du faire plus de 1,20 $, si ma mémoire est bonne. 1970, je crois.

J’ai été privilégiée. Mes parents n’ont jamais pris de vacances sans nous. Du moins, pas avant que nous ne partions seules ma sœur et moi, ensemble puis séparément. Pour eux, des vacances, c’était avec nous. Et parce que c’était ainsi, parce qu’ils savaient alterner les visites au musée avec les promenades sur la plage, parce que leur bonheur c’était de faire le nôtre, je leur serai toujours reconnaissante. Ils m’ont donné le goût des voyages, le goût de la culture et toutes ces choses qui font ce que je suis et pas une autre.

Lectrices d’été

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:07

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Un livre, peut-être un verre de sangria, le soleil, un peu de vent, de la guitare sur le lecteur de CD. Il n’en faut pas plus pour les lectrices de Michael Preston, toutes à leur bonheur. Il n’en faut pas plus pour nous accrocher un sourire aux lèvres et nous dire que rien ne nous empêche de faire comme elles.

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