Pour continuer à sourire
Avec toutes ces couleurs, je crois que nous devrions être en mesure de continuer à sourire…
28 octobre 2008
Direction Limoëlou
Une autre petite promenade en Bretagne? Et si on allait du côté de Limoëlou, question de découvrir le musée Jacques Cartier en compagnie de Chantal?
Profitons-en!
Encore des arbres. Profitons-en pendant qu’ils sont encore bien vivants. C’est plus que bon pour le moral…
C’est ce que nous saurons demain…
La lectrice de John William Waterhouse serait-elle en train de méditer la phrase déposée ici mercredi dernier pour ce que mots vous inspirent? Aura-t-elle quelque chose à en dire? Aurez-vous quelque chose à en dire ou si vous laisserez Denise faire cavalier seul? C’est ce que nous saurons demain à la même heure…
Encore des arbres!
Certains brillent encore de tous leurs feux, tandis que d’autres rougeoient sous le soleil, alors que d’autres sont toujours verts. Je ne parlerai pas des arbres dénudés. Pas aujourd’hui.
Oui, oui, on va voir les arbres!
Quand j’ai dit à Lilas de m’emmener voir ses arbres, je ne savais qu’on irait jusqu’à monter à cheval pour les voir de moins bas…
On va voir les arbres!
On va voir les arbres, a dit Denise. Et j’ai suivi. C’est vrai qu’elle en avait beaucoup à me faire voir… Heureusement que je me suis levée tôt!
Comme il serait doux…
Comme il serait doux de pouvoir s’allonger ainsi à même l’herbe toute l’année durant. Car c’est, entre autres, une des choses s’avérant difficile que celle de ne plus pouvoir le faire à mesure que nous allons doucement vers novembre. Le sol sera de plus en plus froid, de plus en plus humide, et même si on s’allonge sur une épaisse couverture, il n’y aura pas cette douceur qu’octobre nous procure encore.
Et c’est alors que je me mets à rêver à des endroits plus au sud où je pourrais être la lectrice de Will Hicok Low tout l’hiver. Rêver est encore ce que je sais le mieux faire.
27 octobre 2008
Les vers de Ronsard 4
La lectrice de Jan Lievens s’est elle aussi laissée séduire et bercer par les mots de Ronsard. Jusqu’à ce qu’elle s’arrête ici :
Sonnet pour Hélène
L’autre jour que j’étais sur le haut d’un degré,
Passant tu m’avisas, et me tournant la vue,
Tu m’éblouis les yeux, tant j’avais l’âme émue
De me voir en sursaut de tes yeux rencontré.
Ton regard dans le cœur, dans le sang m’est entré
Comme un éclat de foudre alors qu’il fend la nue :
J’eus de froid et de chaud la fièvre continue,
D’un si poignant regard mortellement outré.
Et si ta belle main passant ne m’eût fait signe,
Main blanche, qui se vante être fille d’un Cygne,
Je fusse mort, Hélène, aux rayons de tes yeux;
Mais ton signe retint l’âme presque ravie,
Ton œil se contenta d’être victorieux,
Ta main se réjouit de me donner la vie.
Pour un retour coloré
Vous prendrez bien quelques arbres avant de rentrer? Juste pour que le retour soit plein de couleurs…