H comme Halloween
Pour souligner ce jour, une carte maison imaginée et conçue par Reine-Louise. N’est-elle pas jolie?
Pour souligner ce jour, une carte maison imaginée et conçue par Reine-Louise. N’est-elle pas jolie?
Beaucoup de gens pensent que la sagesse vient avec l’âge. C’est faux. Seuls les cheveux blancs et les rides viennent avec celui-ci. La sagesse provient d’un mélange d’intuition et d’éthique, de la faculté de faire des choix et d’en tirer des leçons. (Vikas Swarup)
*toile de Hugh Oswald Blaker
N’est-il pas mignon comme tout ce lion né sous le signe du lion? Une illustration signée Marianna Sztyma.
Voilà des mois que nous nous préparons au retour au bureau à raison d’un jour par semaine. Des mois que des travaux ont lieu dans les différents locaux d’un bout à l’autre du pays. Des mois que les Ressources humaines nous font part de ce qui nous attend et du fait que nous n’aurons pas le choix de nous plier à cette nouvelle directive. Même si ça ne fait pas notre bonheur et même s’il avait été convenu qu’il n’y aurait pas d’obligation à travailler du bureau à nouveau.
Mais le conseil d’administration en a décidé autrement. Qu’on utilise ou pas les bureaux, il y a des coûts relatifs à l’occupation. Donc, plus question de payer pour rien. Et puis, ce n’est pas une bonne chose pour notre équilibre mental de ne pas avoir de contacts directs avec nos collègues. Parait-il.
Demain sera ma troisième journée complète au bureau, car j’y suis allée régulièrement depuis juin à raison d’une heure par semaine. Ma supérieure hiérarchique tenait à ce que nous nous rencontrions en vrai chaque mardi.
Je ne peux pas dire que ça a été désagréable. Je ne peux pas affirmer non plus que cela a été agréable.
Le gestionnaire des installations a trouvé pour moi un coin tranquille, au sous-sol, loin des conversations de couloir et du bruit des imprimantes. En fait, c’est le bureau que j’occupais il y a cinq ans, lequel a été conservé tel quel alors que, maintenant, les salles de réunion sont cinq fois plus nombreuses, que de les bureaux pour une seule personne n’existent plus et que ceux pour deux personnes se comptent sur les doigts d’une main.
Pour le moment, je n’ai pas eu de compagnie, mais les choses peuvent changer. Or, j’ai décidé de ne plus me battre. Tant pis si je n’arrive pas à travailler aussi consciencieusement que je le fais à la maison. Tant pis si je n’arrive pas à faire tout ce que j’ai à faire parce que je serai souvent dérangée. Tant pis si je remets des documents en retard. Tant pis si ce n’est pas parfait. Oui, tant pis. L’important est que je socialise.
*toile de Zafouko Yamamoto
Mon amie Claire était justement en Champagne il y a quelques semaines. Elle a bu du champagne, bien sûr. Et elle a même trinqué à ma santé en plus de m’envoyer ces deux cartes postales.
Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, il est temps de vous offrir une nouvelle toile afin de clôturer le mois en beauté.
C’est sur cette lectrice peinte par Leo Wang que mon choix s’est arrêté. Comme aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain, vous avez plus que le temps de l’examiner sous tous les angles avant d’écrire la moindre ligne. Et même de lire les textes déposés sur l’aquarelle de dimanche dernier.
C’est avec plaisir que nous vous lirons dans sept jours et pas avant. D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Si vous visitez un jour Jérusalem, passez par le Hadassah Hebrew University Medical Centre. Vous pourrez y voir de magniques vitraux réalisés par Marc Chagall, dont celui-ci.
Je ne me lasse pas des illustrations de Fiep Westendorp. Il y en a d’ailleurs quelques-unes au pays de Lali. Celles sur cartes postales se trouvent ici, si vous avez envie de toutes les voir.
Comme sont subtils, nombreux, et lourds à porter, nos fourvoiements, nos pensées secrètes, nos espérances inavouées, les gestes que nous attendons d’autrui, ceux que nous retenons, les mots que nous voulons entendre, ceux que nous entendons et qui n’ont pas été dits. (Alice Ferney)
*illustration de Mar Azabal
Il y aurait tant de lieux à visiter, tant de sculptures devant lesquelles s’arrêter. Notamment la fontaine des Éléphants, à Chambéry. Heureusement qu’il y a les cartes postales pour nous faire décrouvrir tout cela!