Lali

La lectrice de Frederick Leighton s’est laissée porter par la tristesse de Gérard Le Gouic. Ou par la sienne. Ou par les deux qui se sont emmêlées quand elle a lu ce poème tiré de Fermé pour cause de poésie.

Ne cherchez pas ma vie dans ma vie,
vous ne parleriez qu’à mes absences,

ne cherchez pas ma vie
où n’existent que jeux et apparences.

Toutes ces histoires qui me viennent en tête, qui m’empêchent d’aller au lit, qui m’éveillent au milieu de la nuit, qui me font me lever aux petites heures ou me dépêcher de rentrer, toutes ces histoires ont-elles une raison d’être? Apportent-elles quelque chose à quiconque ou ne font-elles que satisfaire celle qui les écrit? Il m’arrive de me poser cette question. Et peut-être que l’écrivaine peinte par Otto Willem Albertus Roelofs se pose-t-elle la même question. Mais l’interrogation ne dure pas. Le besoin d’écrire est plus grand. Plus pressant. Souvent même, urgent.

doucement tout doucement
le corps s’endort
il entre dans le sommeil
dans l’engourdissement
des sentiments
et les mots des livres
deviennent les seules caresses
possibles

(octobre 2008)

*toile de Grazia Leoncini

Tandis qu’ils dormaient, elle leur préparait des souvenirs. Comme celle qui écrit dans un cahier, peinte par Deborah Dewit Marchant. Elle écrivait, elle notait. Et les cahiers s’accumulaient. Chacun avait les siens. Pour découvrir ce magnifique cadeau que Lakevio a fait à ses enfants, il faut aller jeter un œil ici. Vous ne serez pas déçus par votre visite. Je n’en dis pas plus.

Une fois de plus, Armando regardait le ciel. Il parle aux nuages, voyez-vous. Le reste du temps, il écrit ou il prend des photos. Et quel ciel fantastique ce jour-là!

La jolie plante aux feuilles multicolores d’une de mes voisines tient bon. Il faut dire qu’une grenouille surveille le tout. Vous la voyez?

Les jolies fleurs colorées photographiées par Denise en Bretagne ont de quoi rendre la pause agréable, non? Il faudra juste qu’elle nous dise où les trouver…

Avec un ciel bleu comme celui-là, vous aurez vite deviné que la photo est signée Armando. Bien sûr qu’il voudra nous faire croire qu’il a photographié une jolie feuille d’automne, mais nous ne sommes pas dupes, il a d’abord et avant tout photographié le ciel bleu et une feuille est venue se déposer devant son objectif…

Il y en a vraiment de toutes les couleurs. Des rousses, des rouges, et même des jaunes! Ah! les jolies feuilles d’automne…

Je ne crois pas que les feuilles l’intéressent. Son livre semble trop l’occuper pour ça. Dommage que je n’aie pu voir le titre…