Anecdotes de libraire 79
Année après année, les distributeurs nous proposaient les invendus des années précédentes, de pures horreurs pour la plupart avec des bonhommes de neige aux habits criards, des lutins ayant davantage l’air de clowns que de lutins, ou des crèches si ternes et si vieillottes qu’elles étaient tout simplement invendables. J’en sélectionnais une certaine quantité pour la forme. Les moins moches, à dire vrai, les calendriers de l’Avent n’étant plus vraiment en vogue.
Mais si j’avais eu en magasin un calendrier comme celui-ci, qui m’a été envoyé d’Allemagne, je crois que je l’aurais proposé à tout le monde. J’en aurais sûrement vendu beaucoup, j’en suis certaine!