Lali

13 octobre 2008

Un peu de poésie et de Bretagne 13

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

wells-karin.jpg

Et puis un soir un poème vient à nous qu’on sait qu’on répétera souvent, qu’il se posera sur nos lèvres sans qu’on s’en rende compte, parce que c’était celui-là et pas un autre. C’est ce qui est arrivé à la lectrice de Karin Wells quand elle a lu cet extrait de Fermé pour cause de poésie de Gérard Le Gouic.


Je voudrais chaque jour
penser un poème d’amour
et le dire
à voix basse à genoux
pour qu’il ne serve qu’une fois
comme la vague ou le grain de blé.

Je voudrais chaque jour
partager
un quart d’heure d’amour,
non point
une seconde,
comme la vie d’un étalon d’écume.

Mais l’amour mesure la distance
entre deux points d’amour,
il ne donne pas la profondeur
entre soi et l’infini,
mais l’amour n’est amour
que si l’on y pratique l’amour.

L’amour regarde la mer
comme le calendrier de nos solitudes
et se tourne à la nuit tombante
vers le feu dans les cheminées
qui dévoilera des ombres, des voix,
des séparations intérieures.

Je voudrais chaque jour
élever un poème d’amour
et le crier à tue-tête, à tue-cœur
pour qu’il serve cent mille fois,
pendant cent mille ans,
comme la vague et le grain de blé.

Il est l’heure de retrouver le lit

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:01

olmstead-clay-1.jpg

Toute bonne chose a une fin. Les lecteurs et les lectrices du pays de Lali qui ont pris leurs aises deux jours durant sur leur sofa devront demain retourner au travail. Comme la lectrice de Clay Olmstead. Comme moi. Je vais donc de ce pas aller au lit, même si mon sofa est très confortable.

À tout à l’heure, amis du pays de Lali.

La réflexion de Ramuz

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:01

barrow-julian-7.jpg

Il n’y a plus de solitude là où est la poésie. C’est ainsi que le poète est à la fois le plus solitaire et le moins solitaire des hommes. (Charles Ferdinand Ramuz)

*toile de Julian Barrow

La réflexion d’Octavio Paz

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 21:01

chiasson-denis-17.jpg

Les hommes se servent des mots; le poète les sert. (Octavio Paz)

*toile de Denis Chiasson

L’affirmation d’Alain Bosquet

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 20:01

davidson-rowland-3.jpg

Je suis la somme des livres que j’ai lus. Ce n’est pas si simple: je suis aussi la somme des livres que j’ai refusé de lire. (Alain Bosquet)

*toile de Rowland Davidson

La poésie (selon Nathalie Sarraute)

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:01

del-pesco-belinda-8.jpg

La poésie, dans une œuvre, c’est ce qui fait apparaître l’invisible. (Nathalie Sarraute)

*toile de Belinda del Pesco

Le bonheur de lire (selon Alain)

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:01

dessouslavy-georges.jpg

… le bonheur de lire est tellement imprévisible qu’un lecteur exercé s’en étonne lui-même. (Alain)

*toile de Georges Dessouslavy

Ce qu’est un roman (selon Goethe)

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 17:01

dhueme-sylvain.jpg

Le roman est une épopée subjective dans lequel l’auteur se permet de traiter le monde à sa manière. La question est seulement de savoir s’il a une manière à lui; le reste se trouve de soi-même. (Johann Wolfgang von Goethe)

*toile de Sylvain Dhuême

A quoi nous obligent les livres

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 16:01

dyer-margaret-2.jpg

Les livres nous obligent à perdre notre temps d’une manière intelligente. (Mircea Eliade)

*toile de Margaret Dyer

La réflexion de Michel Butor

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 15:01

marrero-onelio-1.jpg

On écrit pour changer son existence. Et on ne peut changer son existence qu’en essayant de changer celle des autres. Reste à savoir si le roman est un bon instrument pour y parvenir. (Michel Butor)

*toile d’Onelio Marrero

Page suivante »