Lali

C’est la lectrice de l’artiste Libero Meledina qui a été la première à feuilleter l’unique recueil qu’a fait paraître Louise Pouliot. Un recueil publié en 1956 ayant pour titre Portes sur la mer. Duquel elle a tiré ces vers :

J’arrive du fond des vagues intenses
pour mouiller de mer ton silence
là-bas le goût de sel façonne les vertiges
ils te frôlent déjà dans le sillage des miracles

Je lierai à ton front des reflets de corail
et te dirai la mer insinueuse et chaude
mais j’exige tes yeux aux coulées de lumière
qui caresse les algues de la nuit

Certaines personnes aiment lire des histoires vraies. Des histoires tristes, où un malheur n’attend pas l’autre. Enfants battus, femmes violées, épouse d’un tueur à gages, travestis, et j’en passe, tous ont ce besoin un jour ou l’autre d’étaler leur passé au grand jour. Pour se libérer de tout ça ou parce qu’ils voient là une façon de faire de l’argent, quitte à mettre deux trois couches de plus pour faire pleurer dans les chaumières?

Qui des deux est le pire, celui qui décide de publiciser sa vie difficile ou celui qui s’en délecte? Je n’ai pas la réponse, mais je sais que nombre de gens ne lisent que ces histoires vraies dont parlent abondamment tous ces magazines qu’on trouve dans les salons de coiffure. Pour se convaincre que leur vie n’a pas été si difficile que ça? Va savoir.

Moi, je sais que quand une de mes voisines m’a raconté jeudi dernier que le père de ses deux plus jeunes était en prison parce qu’il avait abusé de son aînée (âgée de 12 ans), il me fallait en rentrant me plonger dans bien autre chose qu’une histoire vraie.

*toile de Nigel Van Wieck

Une petite visite sur le blog artistique de Rae Andrews risque de vous charmer. Vous y trouverez de jolies petites scènes de vie, notamment quelques lecteurs et lectrices en plus de ceux-ci.

Le lecteur peint par l’artiste Alan Kingsbury aimerait-il le rouge? Si oui, j’ai exactement ce qu’il lui faut!

C’est à un peu plus d’une centaine de kilomètres de Montréal, dans l’état du Vermont, en Nouvelle-Angleterre, que se trouve le Shelburne Museum, fondé en 1947, un des musées les moins conventionnels des États-Unis. 39 bâtiments réunissent une collection qui raconte à sa manière l’histoire des États-Unis et il est inutile de penser qu’on pourra tout voir en une seule journée, malgré une navette qui permet de faire le tour de l’ensemble du domaine où on trouve notamment une gare, un carrousel, un bateau à aubes et à vapeur, un phare, un jardin botanique, et de nombreuses maisons.

Ces quelques photos prises mardi dernier seront suivies par d’autres afin que je puisse partager avec vous cet après-midi inoubliable.

Maintenant que notre ami Armando est sous le soleil d’Algarve, loin du bureau et des collègues, espérons que le ciel est aussi bleu que ce jour d’août 2007 à Montréal, lorsqu’il a pris la photo…

D’autres fleurs attendaient Denise. Et ce n’est pas fini!

Le peintre Bert Beirne a même pensé aux lunettes quand il a rangé dans les livre les commentaires sur la toile du 23 août. Aucune raison désormais de ne pas y jeter un œil, surtout que vous trouverez en plus glissée entre deux pages une reproduction de la toile de cette semaine qui n’attend que vos mots pour vivre…

Il y avait en elle tous les doutes et une seule certitude. Elle aimait. Elle était aimée. Et les jours comme les nuits pouvaient venir se poser sans bruit. Le vide n’existait plus.

*sur une toile de Didier Lourenço

moment musical en compagnie de Filipa Pais
interprétant Janelinha

*toile de Darmon Moss