Lali

29 février 2012

Quelques soirs au Cabaret 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Une image du parfait silence :
entendre passer un nuage…

Guy Mauffette, Comme au Cabaret du soir qui penche

*choix de la lectrice d’Ekaterina Severgina

Sa Majesté…

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 19:47

Inspiré par la vie de Violet Van der Elst, née Dodge, Anglaise ayant épousé un peintre belge, femme d’affaires responsable de la mise en marché de nombreux produits cosmétiques qui lui ont assuré une fortune respectable, notamment la crème à barbe Shavex, laquelle a détrôné tous les savons à barbe avec lesquels on utilisait un blaireau, le roman Sa Majesté, la Divine met en scène Rose van der Lichtendvelde, racontée par sa plus proche amie et son dernier amant dans ce qui se veut une fausse biographie.

Le résultat final est plus ou moins heureux. À trop valser entre le roman et la biographie, en voulant à la fois honorer la mémoire de ce personnage plus que fantasque mais tout de même attachant à certains égards, Chantal Myttenaere ne nous convainc pas. Rose van der Lichtendvelde est si excentrique, si imbue d’elle-même, tellement avide de reconnaissance, entre autre par les grands de ce monde, qu’on ne croit pas en ses combats contre la peine de mort qui ont occupé la deuxième partie de sa vie. Mais peut-être était-ce là le but de l’auteure que de nous présenter un personnage qui n’est que contradictions, sans que le lecteur puisse faire la part des choses. C’est aussi le problème qu’a Victorine, son amie de toujours, à qui est confiée l’écriture de ce qui doit être un éloge, mais qui est constamment interrompue par Rose elle-même, pas souvent d’accord avec la forme que prend le livre, encore moins quand elle décide d’inclure des passages du journal de Georges, son jeune amant, question de l’étoffer un peu.

Mais bon, il est fort probable que je ne retiendrai pratiquement rien de ce personnage qui a fait l’objet du film britannique Pierrepoint en 2005. Sans savoir si cela est la faute de Violet/Rose ou de la romancière. Ou du supposé humour décalé qu’il contient.

Lu dans le cadre du Challenge « Littérature belge ».

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Anecdotes de réviseure 18

Filed under: Anecdotes de réviseure,Couleurs et textures — Lali @ 14:30

Pat avait imprimé la page, convaincue que je n’allais pas en croire mes yeux de réviseure. Elle n’avait pas tort : je me suis quasiment étouffée avec ma salive, c’est vous dire.
La « chose » était visible sur le plus important des réseaux sociaux.

C’est une directrice d’école consacrée aux arts plastiques et à la musique qui l’avait écrite, une école où Pat pensait inscrire son plus jeune.
Jusqu’à ce qu’elle lise : Je vous souhaite de l’amour sous toutes c’est forment.

Certains gagneraient à faire réviser ce qu’ils comptent publier sur leur mur.
C’est Pat qui vous le dit.

*toile d’Edward Estlin Cummings

Une salle, un concert

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:42

C’est le 19 février dernier que la toute nouvelle Salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal a accueilli l’Orchestre baroque Arion pour un dimanche après-midi des plus animés autour de la commedia dell’arte, d’abord par une conférence de Lucie Renaud, puis par l’orchestre, le violoncelliste Jaap ter Linden, chef invité, et le violoniste Dmitry Sinkovsky, soliste invité dont vous pouvez découvrir toute l’énergie dans cette vidéo. Un après-midi qui a mis à l’honneur Luigi Boccherini, Johann David Heinichen, Antonio Vivaldi, Unico Wilhelm van Wassenaer et Giovanni Battista Pergolesi pour le plus grand bonheur d’une salle pleine et attentive visiblement ravie par son après-midi.

Ce que mots vous inspirent 612

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Le succès n’est pas un but mais un moyen de viser plus haut. (Pierre de Coubertin)

*illustration de Kathy Jeffords

28 février 2012

Quelques soirs au Cabaret 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Le silence est la première voix
qui te parle
quand toutes les autres
se sont tues

Guy Mauffette, Comme au Cabaret du soir qui penche

*choix de la lectrice de Stanley Spencer

Groguinar, cauchemar de son métier

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:57

Le cauchemar qui voulait devenir pianiste annonçait un de ces livres pleins d’imagination dont je raffole habituellement. Mais le résultat n’est vraiment pas celui que j’espérais. En effet, dès les premières pages, on a compris. Groguinar, fils, petit-fils et arrière-petit-fils de cauchemars, devra exercer le métier de cauchemar. Même s’il n’aime pas l’idée de faire peur aux gens pendant leur sommeil, même si ça le répugne de se transformer en monstre et qu’il préférerait devenir pianiste comme Élodie, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de pianistes.

Voilà en bref l’histoire racontée par Nathalie Kuperman. Pas que ce soit une histoire sans intérêt, mais la chute est tellement prévisible que n’importe lecteur ne pourra qu’être déçu. D’autant plus que les illustrations sont hideuses. Je me demande même comment on peut illustrer un livre pour enfants avec des illustrations aussi laides alors qu’il y a belle lurette que les éditeurs font appel à des artistes qui soignent l’aspect visuel de ce qu’on offre aux enfants. Enfin… Souhaitons que le prochain album pour enfants que je lirai me plaise davantage.

Un baiser qui laisse des traces

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 14:26

Tout laisse croire que la scène se serait déroulée dans la nuit du 13 au 14 février. Les enquêteurs ne peuvent nous en dire plus pour le moment.

Destination lecture

Filed under: Couleurs et textures,Les trouvailles de Lali — Lali @ 10:37

Chacune des toiles de Don Dahlke est une invitation au voyage, comme vous pourrez le constater en faisant le tour de sa galerie, de laquelle j’ai extrait quelques scènes livresques, juste pour le plaisir de rêver d’ailleurs…

Ce que mots vous inspirent 611

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Il y a des gens qui ne s’embêtent jamais. Ils mettent de préférence tous leurs soins à embêter les autres. (Louis-Philippe Robidoux)

*toile de Rudolf Jelinek

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