L’anniversaire de la salade 1
De ta main gauche chacun de mes doigts
un à un tu les cherches et ce geste même
est peut-être l'amour
Machi Tawara, L'anniversaire de la salade
*choix de la lectrice de Philip Wilson Steer
De ta main gauche chacun de mes doigts
un à un tu les cherches et ce geste même
est peut-être l'amour
Machi Tawara, L'anniversaire de la salade
*choix de la lectrice de Philip Wilson Steer
Je ne pense pas avoir eu entre les mains un livre « troué » depuis que j’ai quitté ma vie de libraire il y a 13 ans. En fait, j’ignorais qu’il s’en faisait encore jusqu’à ce que je voie ce superbe album signé Jo Witek, illustré par Christine Roussey, dans un salon du livre.
Et quel beau livre que Sous mon arbre, qui raconte le lien qu’entretient une fillette avec son arbre. Un arbre qu’elle aime, qu’elle décrit avec poésie (il a la tête dans les nuages), qui est différent d’une saison à l’autre, mais toujours unique, à qui elle peut raconter ses chagrins et ses bêtises.
Je suis conquise. Comme vous le serez sûrement, de même que tout enfant qui l’aura entre les mains. Et peut-être songerez-vous à votre arbre… Le mien était un saule. Je ne l’oublierai jamais. J’ai lu sous ses branches, j’y ai grimpé, je lui ai confié des secrets. Et le jour où on a dû l’abattre parce que ses racines prenaient tant de place qu’il allait finir par soulever la maison, j’ai eu autant de peine que si j’avais perdu un ami. Mais n’avais-je pas, justement, perdu un ami?
Sous mon arbre me l’a un peu rendu.
Une illustration publiée par les éditions Pictura,
une autre publiée par la revue Flow,
la machine à écrire pour les sourds-muets de Geluck,
et une affiche vintage faisant la promotion des machines à écrire Empire.
Pour le plaisir de partage avec vous quelques-unes des cartes portant sur l’un de mes thèmes de prédilection reçues ces derniers jours.
Gardez-vous de demander du temps, le malheur n’en accorde jamais. (Mirabeau)
*toile de Rebecca Hoyer
Nous reconnaissons le reflet d’un orage
aux débris d’une aile
dispersés sur le pas de la porte
nous amassons en nous
les vols suspendus
la beauté qui survit au tourbillon
issu d’un feu
quelques secrets
d’une passion si grande
que les mots s’y perdent
Corinne Larochelle, De quelle bouche sommes-nous?
*choix de la lectrice de Bruce Bingham
Je suis une fan de Benjamin Lacombe et de ses extraordinaires illustrations plus belles les unes que les autres. J’avais donc hâte de me plonger dans son album consacré à Frida Kahlo. Et je ne peux qu’affirmer que l’album est de toute beauté et qu’on aurait envie de le laisser trainer sur une table à café pour pouvoir l’ouvrir au hasard afin de se laisser emporter par les couleurs et les détails de chacune des scènes que nous sont offertes.
Mais je me demande si cet album s’adresse vraiment à des enfants tant il est sérieux, tant il fournit de renseignements qui ne sont pas adaptés pour eux et qui pourraient même les détourner de ce magnifique ouvrage. Or, je peux me tromper. Il est sûrement abordable quand les enfants ne sont pas laissés à eux-mêmes et qu’ils sont accompagnés par des adultes attentionnés et soucieux de leur fournir un soutien et un contexte quand ils ont affaire à ce qui va bien au-delà de leurs connaissances.
C’est probablement le cas avec cet album concocté avec soin par Benjamin Lacombe et Sébastien Perez, dont ce n’est pas la première collaboration. Je demeure sous le le charme, totalement séduite par cet album qui rend un véritable hommage à cette artiste hors du commun qui a été et qui demeure une source d’inspiration tant pour les écrivains que pour les peintres.
Curieusement, je l’offrirais davantage à des adultes qui connaissent déjà l’artiste mexicaine qu’à des enfants. Pour aller au-delà du connu, pour laisser une grande place à l’imaginaire, les toiles de l’artiste ayant pris un certain envol qui n’est pas pour me déplaire, même si les illustrations demeurent fidèles aux tableaux qui les ont inspirés.
L’ouvrir, c’est entrer dans un monde fabuleux. Rien de moins.
Mon amie Astrid connait mes goûts et sait que je suis en train de préparer mes prochaines vacances.
Bonne raison de m’envoyer cette illustration signée Sasha Salmina.
Et prétexte pour moi de vous faire découvrir le travail de cette artiste russe.
On n’a point de génie sans feu, mais on peut avoir du feu sans génie. (Voltaire)
*toile d’Austen Pinkerton
La neige se découpe
en gestes silencieux
d’autres paysages interviennent
dans l’errance des mains
au sommet d’une heure
l’amour remontait d’une rive
le cœur ente parenthèses
nos chevilles suspendues
offertes à l’aube
Corinne Larochelle, De quelle bouche sommes-nous?
*choix de la lectrice de Pierre Cornu
Un homme peut te sembler engagé dans quelque chose de détestable à première vue, mais ne t’avise jamais de le juger avant de connaître ses motivations. (Harper Lee)
*toile de Johann Hamza