Lali

6 janvier 2012

Mia Funk, rue Corneille, à Paris

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 14:11

MIA, a world apart/aux confins des apparences

Faiseuse d’images
She draws some kind of reality
What is truth
What is not
Elle ne vous le dira pas
Et étalera ses couleurs
Pour une nouvelle histoire

À vous d’entrer dans ses toiles
A world apart is waiting for you
You will be seduced
Déboussolé
Astonished
Inspiré

Mia se tient
Aux confins des apparences

Poème de Christine Champagne alias Lali
extrait du livre An audience with Mia Funk
que vous pouvez vous procurer auprès de l’artiste
et dans lequel vous trouverez un deuxième poème
ainsi qu’un texte signé Armando Ribeiro.

N’hésitez pas à aller faire un tour chez KBK au 9, rue Corneille, à Paris, juste en face du théâtre de l’Odéon. L’exposition des toiles de Mia Funk est en cours jusqu’au 31 janvier.

5 janvier 2012

Pour Flairjoy, notamment

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 10:39


Renée Chevalier, La Vierge à la mouche Stigmate III (vue partielle)

Le 5 novembre dernier, je vous avais fait part d’une exposition de Renée Chevalier qui débutait et à laquelle j’avais collaboré à ma manière, soit en écrivant un texte à partir de son travail.

Le texte est maintenant en ligne. Il est signé Christine Champagne, le nom de Lali hors d’ici.

Bonne lecture à ceux qui le liront, notamment Flairjoy qui souhaitait pouvoir le faire.

5 novembre 2011

Invitation

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 13:45

C’est aujourd’hui le vernissage de Stigmate III, la toute nouvelle exposition de l’artiste montréalaise Renée Chevalier. J’y serai, bien entendu. Pour une raison toute personnelle. J’ai en effet écrit un texte à partir des photos de Renée Chevalier, lequel est affiché sur les murs de la Galerie Luz, jusqu’au 26 novembre prochain. Et aussi pour une raison bien sentimentale. Le premier tableau que j’ai acheté dans ma vie, à la fin des années 80, et je n’en ai pas acheté beaucoup depuis, est signé Renée Chevalier.

Invitation vous est faite de venir découvrir cette artiste multidisciplinaire, à la fois peintre, sculpteure et photographe. Au cœur du centre-ville de Montréal. Pour les trois prochaines semaines. Vous avez noté l’adresse?

27 octobre 2006

Jour de fête chez moi

carbonade

On pourrait commander une pizza que ça ne changerait rien au bonheur de nous retrouver chez moi ce soir. Mais c’est avec amitié que je préparerai un velouté de chicons puis une carbonade flamande, et que je clôturerai le festin avec des profiteroles au chocolat belge.

On pourrait manger par terre sur une nappe jetée là que ça n’enlèverait pas une once de plaisir à être ensemble. Mais je tiens à faire une jolie table à ceux qui viendront.

On pourrait penser à cette heure où le soleil se lève que mon chez-moi est une zone sinistrée, comme on en voit après un ouragan, un tremblement de terre ou une guerre, mais quand mes plats seront à mijoter, je tenterai de donner à mon espace un look plus accueillant. Non pas que ça changera quelque chose -mes amis ne jugent pas -, mais juste parce que c’est d’une urgente nécessité et que ce sera plus convivial.

Et en cette heure matinale, alors que je déguste mon bol de café en écoutant le cadeau d’Armando, « Quelque chose de Tennessee », dans une interprétation de Nicolas Peyrac, celui par qui tout arrive ce soir, je me sens portée par un tel bonheur que ça doit être ça avoir des ailes.

On a tous
Quelque chose en nous de Tennessee
Cette volonté de prolonger la nuit
Ce désir fou de vivre une autre vie
Ce rêve en nous avec ses mots à lui

(paroles de Michel Berger)

Car…

Loin du ciel de Bruxelles, entre Québec et bonheur,
Là où l’amitié touche du bout des doigts la tendresse
Il plane un doux parfum de retrouvailles et de joie
Et des bouquets des rires, juteux comme des fruits…

Et puis leurs regards remplis de lumière et douceur
Parleront de la vie qu’on cajole, qu’on caresse
Et heureux je me dirai au plus profond de moi
Que les amis d’un chanteur sont devenus des amis …

(poème d’Armando)

15 juin 2006

Ole ! C’est 5 à 7 de fiesta !

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 20:00

sangria

Un pichet de sangria bien frais. Et des nachos.

nachos

Il n’en faut pas plus pour faire la fête. Pour fermer le bureau et nous réunir. Parce que Lise part en vacances et passera par Barcelone et qu’il fallait le souligner, comme avait été fêté l’anniversaire de Stéphanie.
Je n’en reviens pas de ce véritable sentiment d’équipe, de cette amitié qui se tisse davantage au fil des jours, de ce sentiment d’appartenance. J’ai fait cavalier seul si longtemps. Mangé à l’écart, toute seule dans mon bureau. Exemple parmi tant d’autres.

Les personnes avec qui j’ai établi un véritable contact au fil de toutes ces années n’ont pas été ceux avec qui je travaillais mais bien mes clients et les représentants. Je ne sais pas comment cela est arrivé, mais c’est pourtant ce qui s’est produit.
Chaque année de plus passée dans ce lieu où j’étais heureuse à cause de ces liens tissés non pas sur place mais à l’extérieur m’éloignait de ceux qui faisaient mon quotidien. C’est tout de même curieux ce constat.

Soudain, j’ai vraiment le sentiment de faire partie d’une équipe. Une vraie.

olives

D’être une olive différente des autres, mais nécessaire à ce mélange qui constitue l’équipe des communications. Je sais: curieuse image que celle de ces olives dépareillées. Mais je l’aime. Et je trouve qu’elle représente les idées de Marie-Claude, de Lise, de Stéphanie, d’Alain, de Francine et les miennes, réunies dans une même assiette. Et sincèrement, elle m’inspire, cette photo.

Je crois que je vais être TRÈS bien là. Vraiment.
On y a le sens de la fête en même temps que l’amour du travail bien fait.
Deux choses très importantes. Pour moi. Pour eux.
Deux choses qui me donneront envie de dire présente. Ce n’est pas rien.

Vous prendrez bien un petite verre de sangria ?

8 février 2006

Les cinq moustiquaires

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 19:37

cinq

Nous avions 17 ans.
Chantal, Josée, Lucie, Marie-Josée et moi. Je nous ai baptisées les cinq moustiquaires, parce que moustiquaire est un mot féminin, et pas mousquetaire. Et parce que c’est plus drôle, aussi, moins sérieux.

Les années ont passé. Chantal est biologiste, mais je crois bien qu’elle préfère les gens aux souris de ses expériences d’autrefois. Josée est architecte, mais s’est appliquée à bâtir des liens peu nombreux mais indéfectibles plus que des maisons. Lucie est comptable, mais ne compte jamais quand il s’agit des siens, sa famille, comme ses amis. Marie-Josée est psychologue, mais jamais ne tente de nous analyser; partager un moment est bien plus passionnant. Et moi… j’écris. Je ne sais faire que ça.

Les années ont passé. Les fleurs que nous sommes ont poussé chacune à part entière, vives, colorées. Chacune de ces fleurs est précieuse, unique, mais ensemble elles forment un magnifique bouquet.
Nous allons par paires, par trios, par quatuors. La bande des cinq est rarement entière, mais tout ce qui s’est tissé toutes ces années, malgré des absences, des silences, ne s’effacera jamais. Des soupers, des conversations, des cafés, des moments intenses, parce qu’aucune d’entre nous n’est jamais là à moitié.

Nous sommes des privilégiées d’avoir une histoire commune plus longue qu’un quart de siècle. D’avoir ensemble eu 17 ans, pour moi le plus bel âge de la vie, celui que j’ai encore bien souvent.

Et un jour, Alexandre, Guillaume, Frédérique et les deux Camille auront l’âge que nous avions. Nous aurons en plus eu la chance de les voir grandir, d’avoir vu leurs dessins, d’avoir entendu des anecdotes sur eux. Oui, les moustiquaires ont beaucoup de chance. De s’être trouvées, parfois perdues, puis retrouvées.

Si je parle d’elles aujourd’hui, c’est que je suis allée manger avec Josée ce midi, que Chantal va se faire opérer la semaine prochaine et que je vais sûrement téléphoner à Lucie et Marie-Josée. Mes moustiquaires ne font pas partie de mon quotidien, elles font partie de ma vie. Et chaque fois que je retrouve n’importe laquelle des quatre se confirme le vrai sens de l’amitié.

Vivement une soirée où nous serons toutes rassemblées. Dès que Chantal ira bien.
Et je cuisinerai, tiens. J’ai trop envie de les voir autour de ma table.

27 décembre 2005

Beaucarne, à cause d’Alain

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 9:27

beaucarne

Je ne me souviens pas souvent de mes rêves. Et pourtant, combien de fois ai-je été tirée du sommeil par une troublante impression que le rêve avait quelque chose de prémonitoire ou que je devais voir là un signe ? C’est ce sentiment-là qui m’anime ce matin au sortir du lit. Je retrouvais Alain, le pote de mes 20 ans, le fumeur de Gauloises, le poète de Gaspé, l’ami de Beaucarne.

Et nous prenions une bière ensemble, comme autrefois, on discutait théâtre et chanson, et l’amitié n’avait pas pris une ride. Pourtant, combien de temps depuis la dernière fois où nous nous sommes vus ? Je n’ose pas compter les années. Alain fait partie de ma toile, lui qui m’a initiée à Beaucarne, dont on écoutait les 33 tours rue Garnier en préparant les scènes qu’on devait présenter dans le cadre du cours d’esthétique théâtrale.

Je sais que je pourrais débarquer sans prévenir. Et que Marie-Viktore, qui a maintenant 15 ans, possède sûrement encore la boîte de bois peinte d’oursons que je lui avais offerte pour sa naissance. Qu’Antoine doit avoir hérité des yeux toujours en mouvement d’Alain. Et qu’il y a dans la maison de Douglastown de la musique, celle des chansonniers français, québécois et belges. Que Beaucarne y sévit sûrement toujours.

Je sais sans savoir. Je devine, je pressens, je ressens.
Il y a dans cette amitié les mots des poètes. Ceux de René Char et de Prévert. Les siens. Ceux de son recueil Transparole, automne 1982. Les miens. Ceux que nous avons échangés dans nos lettres ou ailleurs.

J’ai rêvé d’Alain et en moi l’idée de le retrouver ce matin. De commencer 2006 en entendant sa voix.
De lui dire que j’écris toujours et que Beaucarne fait toujours partie de ma vie.

25 décembre 2005

Bon anniversaire François !

Filed under: Avec elles, avec eux... amitiés et projets — Lali @ 14:28

delta

À toi, mon cousin, l’homme qui a des ailes, je souhaite en ce jour que la vie te les laisse et t’emporte là où tu voudras aller. Tu seras à jamais le plus beau de tous les cadeaux de Noël, car ce jour de 1967 est resté gravé en moi comme un moment précieux.

Nous nous voyons trop peu. La petite Émilie grandit et Sophie lui donnera en avril un petit frère.
Mais sache que tu es en moi, François. Et sache que je t’aime, non pas pour tous les moments partagés ou ta présence, mais bien pour tout ce que tu es, foncièrement.

Et de tous les moments entre nous, il est bien entendu que c’est la journée où nous avons volé ensemble qui restera le plus fort. C’est ce jour-là que j’ai compris ce qui avait tant animé Philippe, jusqu’à y laisser la vie. C’est ce jour-là aussi que j’ai compris que ça ne te quitterait jamais. Ce fut de toutes les heures passées ensemble les plus complices.

Et ces ailes que tu m’as prêtées, Paco, je ne te les ai jamais rendues. Elles sont restées dans ma tête et m’emportent où je veux. Pas de delta à affrêter. J’ai juste à fermer les yeux et me voilà repartie.

Vole, de toutes les façons, avec ou sans ailes fabriquées, ne t’arrête jamais, la vie est le plus beau de tous les voyages.