Lali

29 juin 2006

29 juin 2005

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 7:52

garedunord

La gare du Nord était bondée il y a un an. J’y étais bien avant l’heure, trop heureuse de partir pour Liège où allait m’attendre Jacques. C’était il y a 365 jours, mais le souvenir est toujours aussi vif. Ma valise était lourde du sirop d’érable que j’apportais aux uns et aux autres, il faisait très humide et j’avais téléphoné pour être bien sûre qu’on ne m’oublie pas à l’arrivée. Même si un rendez-vous pareil, ça ne s’oublie pas !

thalys

Assise sur une banquette du Thalys, je voyais le paysage défiler et le ciel s’assombrir. Il était clair que j’allais arriver en Belgique sous une pluie diluvienne: on annonçait même que certaines voies entre Liège et Aix-la-Chapelle étaient tellement inondées qu’il y aurait de sérieux retards. Le plat pays allait être à la hauteur de sa réputation. Ma jolie robe noire allait être cachée sous mon ciré jaune, tant pis. Et le train roulait. Il traversait des villages, longeait des champs et je regardais l’heure. Il me tardait tant d’arriver à destination, d’entendre partout l’accent liégeois.

guillemins

J’étais dans ma bulle. Mes histoires belges étaient commencées depuis un an et demi, mais allaient prendre là une autre dimension. Je ne savais pas encore laquelle. Elles sont toujours en pleine évolution et quotidiennes. Vivement le prochain arrêt aux Guillemins. Ou à Huy. Ou à Namur.

Mais toujours je me souviendrai de ce 29 juin 2005 où j’étais attendue.

Aux Champs-Élysées…

Filed under: Ailleurs — Lali @ 7:42

drugstore

Le drugstore des Champs-Élysées a bien changé au fil des ans, mais je me souviens que lors de mon premier séjour parisien, il faisait partie de mes incontournables, car c’est là qu’au début des années ’60 mon oncle, alors étudiant à Paris, allait s’approvisionner en journaux canadiens. Il a donc fait partie de chacun de mes périples à Paris. Tantôt pour y acheter des cartes postales, une autre fois pour une glace avec Odile et Monique, une autre pour un café, la plus récente le 29 juin 2005 pour y déjeuner avec Sonia afin de clôturer en beauté ma halte à Paris pour voir les amis.

Et il n’est pas une fois, je crois, où je n’ai chanté Joe Dassin en me dirigeant vers le drugstore.

28 juin 2006

La lectrice aux cheveux sculptés

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:43

nb

J’aime cette lectrice de l’artiste Nathalie Boissonnault. Probablement parce qu’en premier j’aime toutes les toiles représentant des femmes lisant, parce que je me retrouve un peu dans chacune des poses. Parce que j’aime la concentration de celle qui dévore les mots.

Dans celle-ci, j’aime le rouge et le faux réalisme, la chevelure sculptée et les pieds presque grotesques. J’aime aussi les jambes relevées et le livre posé dessus. Il y a quelque chose de naïf dans cette installation, quelque chose que les puristes trouveront trop léché, trop posé, peut-être.

Il y a dans cette toile un petit quelque chose des illustrations de livres pour enfants. Voilà peut-être ce qui m’attire, en dehors du thème. Un thème qui va m’alimenter encore longtemps, je crois bien.

L’amitié après l’amour

Filed under: États d'âme — Lali @ 21:54

meusenameche

L’amitié après l’amour existe vraiment. Pas chaque fois, pas quand la rupture est venue après les crises et les tourments, pas quand un des deux a été si démoli ou blessé qu’il lui faille du temps pour reprendre possession de lui-même. Pas dans la plupart des cas, en fait.

Mais je sais – et c’est quelque chose que j’ai senti le jour-même où le rêve amoureux s’est terminé – qu’il existe une véritable amitié entre le corsaire de la Meuse et moi. Que celle qui est née bien avant l’amour a retrouvé hier soir ses couleurs d’avant, cette complicité et ce partage du départ. Qu’il fallait peut-être laisser le temps faire son œuvre, comme d’aucuns se plaisent à le dire.

Et quelle belle surprise que cet appel de l’homme de Dinant, de Namur et de Ciney, hier soir. Quelle belle conversation téléphonique, sincère et chaleureuse. Les kilomètres n’avaient plus cours, les minutes s’égrenaient sans qu’on les compte, et les mots ont défilé au fil des nouvelles de part et d’autre.

Quand j’ai posé le récepteur, une heure et demie plus tard, je souriais. Le fil n’était pas défait, malgré les mois de silence ou de très, très brèves conversations. J’ai retrouvé hier celui qui savait parler de lui et de ce qu’il est. J’ai retrouvé hier celui attentif aux autres, que je croyais un peu disparu. Mais non… Et tandis que nous discutions, je revoyais toutes ces images d’une journée parfaite de mon périple belge. Une journée d’amitié, de découvertes, où chacun de nous, Ric, Nath et moi, ne nous leurrions pas sur ce que nous sommes.

La vie nous a sûrement changés un peu, depuis. Mais nous sommes foncièrement les mêmes que ce jour de juillet. Et qu’était bonne cette conversation. Comme Ric me le rappelait si bien, il vaut mieux avoir vécu ce qu’on a vécu même si c’est fini que de ne pas l’avoir vécu. Et j’ajouterai peut-être que si nous n’avions pas vécu tout ça, nous ne pourrions peut-être pas vivre ce que nous vivons maintenant: une amitié saine et généreuse.

27 juin 2006

Solide comme la tour Eiffel

Filed under: Ailleurs — Lali @ 20:47

eiffel

Où que l’on soit dans Paris, elle est là, à l’est, comme au nord, dans tous les champs de vision. Celle qui ne devait tenir debout que le temps de l’exposition universelle est toujours là, figure dominante de la plus belle ville du monde. Deux fois, j’y suis montée, question de voir la ville autrement.

C’est aux pieds de la tour Eiffel qu’on sent le plus combien elle est imposante et immense, nulle part ailleurs. Et parce que je déroule le film de 2005 dans ma tête, il y a un an, jour par jour, je me rappelle que j’étais là: c’est le souvenir de ses lumières qui me revient. Et l’image de Sonia et moi assises dans le gazon, tandis que des jeunes grattent la guitare et qu’elle et moi faisons le bilan depuis sa visite en février. Il faisait bon, si bon.

Et j’étais à Paris, les yeux rivés sur un de ses plus grands symboles, heureuse. Je ne savais pas ce qu’allait réserver mon séjour en Belgique, mais j’imaginais facilement qu’il aurait la magnificence de cette tour, qu’il allait me rendre à moi-même une part négligée et m’émerveiller, comme le faisait la construction de Gustave Eiffel. Il faisait bon l’amitié et Paris ce soir de juin. Un de ces moments qui font dire que la vie est belle, Et si on sait s’arrêter, bien fixer ces instants dans nos esprits, ces moments deviennent encore plus précieux.

Sonia et moi partageons des tas de souvenirs de sa vie au Québec. Je ne cherche pas bien loin pour les voir apparaître. Certains plus gais que d’autres, et c’est ceux-là que je privilégie. Et ce soir, tandis que la France dort – enfin une partie, puisque l’autre doit être en train de fêter sa victoire -, c’est à Sonia que je pense, sœur de cœur et non de sang, à qui je suis liée et je l’affirme, pour la vie. Car notre amitié est aussi solide que cette tour.

26 juin 2006

Un an jour pour jour

Filed under: Mes histoires belges — Lali @ 20:25

passeport

Il y a un an, à cette heure-ci, je le présentais à la porte d’embarquement, direction Paris. Trois jours plus tard, ce serait la gare du Nord, direction Liège. C’est probablement pourquoi j’avais un peu les bleus aujourd’hui. J’ai trouvé un emploi qui me plaît, mais je ne pars pas, alors que j’espérais vraiment repartir cette année. J’aurais voulu être là pour l’anniversaire de Sébastien jeudi et aller en Champagne, comme on en avait parlé le 1er janvier, Olivier et moi. J’aurais voulu faire ces promenades avec Jocelyne, aller au concert avec Nathalie et voir Fabien voler.

Mais la vie a choisi un autre chemin pour moi. Il n’y aura ni Belgique, ni Champagne, autrement qu’en rêve ou en maintenant solides ces liens créés.

airtransat

Au fond, mon séjour en Europe de l’été dernier, après huit ans de vacances les pieds cloués au sol, m’a tout simplement redonné des ailes que je n’avais plus ou alors qu’occasionnellement. Je ne peux pas perdre de telles ailes, elles sont trop importantes. Même si le vent qui me porte a modifié la direction que je pensais prendre quand je suis rentrée.

Je ne suis plus certaine de vouloir vivre un jour en Belgique et pourtant, comme j’ai pleuré quand je l’ai quittée. Mais je ne ressens plus l’appel de la Meuse, comme je l’ai senti. Sinon que par moments où, encore, il m’arrive de vouloir tout quitter et d’écrire, dans une petite maison de pierre, près d’un ruisseau, dans ce plat pays qui n’est pas le mien, mais qui résonne en moi et m’appelle.

Oui, la Belgique m’a d’une certaine façon changée. Elle m’a redonné mes 20 ans, ceux de tous les rêves et de toutes les audaces. Ceux de l’amitié sans frontières et de ma soif de dire et d’inscrire. Et ces 20 ans retrouvés ne m’ont pas quittée depuis que je les ai retrouvés. Sans eux, je n’aurais pas su traverser les tourmentes des derniers mois. Sans mes 20 ans retrouvés, je serais peut-être restée prostrée. Oui, la Belgique m’a changée. Elle a estompé les reliefs des années de souffrance et a ouvert à nouveau sur le monde des voyages et de l’amitié. C’est bien pour ça qu’elle est marquante et que je ne peux m’en défaire.

Oui, la date d’aujourd’hui me marque et réveille toute l’année qui vient de se dérouler devant mes yeux. Des sourires. Des paysages. De la musique. L’amour venu et reparti aussi vite. Les changements de cap et les déceptions. Les constats et les décisions, comme les doutes. Et puis, la vie qui gagne. Et l’espérance de repartir, mais plus pour un point de non retour. Ma vie est ici dans ce Montréal que j’ai refait mien et que j’ai envie de partager avec ceux qui viendront me visiter. Ma vie est ailleurs, en Belgique et en France, où il y a beaucoup de gens que j’aime.

Non, je ne veux plus avoir les bleus. Je veux croire que la vie va encore m’apporter des billets d’avion. J’y crois déjà.

25 juin 2006

Voyage au pays des trains avec Olivier

Filed under: États d'âme — Lali @ 21:27

mfc

Ça y est, j’ai enfin vu le Musée ferroviaire canadien de Saint-Constant avec ses grosses locomotives, ses voitures de luxe, celle qui servait d’école, un train à vapeur, un chasse-neige et des tramways. Ça fait plus de 20 ans que je dois le visiter. Mais je ne serais jamais allée là-bas sans Olivier. C’était quelque chose qu’on s’était promis de faire ensemble et nous l’avons fait.

Mon ami qui aime les locomotives et les trains miniatures a été ravi, je crois. Et moi aussi, de nous retrouver après toutes ces années et de constater que cette amitié qui nous unit n’a pas pris une ride. Qu’il est toujours aussi bon de découvrir ensemble un lieu, de partager des émotions, de se raconter.

Nous avons dû changer depuis ses vacances de Pâques montréalaises en 1980. Et pourtant, il y a quelque chose d’intact entre nous. Il est toujours aussi curieux des pays qu’autrefois, toujours aussi épris des gares et des trains. J’aime toujours les livres, les voyages et la chanson française, et notamment Nicolas Peyrac, ce qui a fait sourire Olivier. Notre longue amitié en est une de fidélité envers nous. Elle est aussi en quelque sorte l’amitié de deux personnes qui sont restées fidèles à elles-mêmes toutes ces années.

J’ai fait hier et aujourd’hui provision de souvenirs. Le musée, la longue promenade dans le vieux port, le souper au champagne avec mes parents, le feu d’artifices dans ce parc de Montréal-Nord où j’ai vu mon premier feu de la Saint-Jean, à trois ans, terrorisée, sur les épaules de mon père, le déjeuner au restaurant, la visite chez le disquaire où il m’a offert Moby et moi Nicola Ciccone.

Je regrette souvent qu’il nous faille traverser l’un comme l’autre l’océan pour nous voir. Je regrette aussi de ne pas voir grandir ses enfants et de ne pas aller au marché avec Sabine comme nous avons pu le faire lors de ces vacances de 1997. Mais il y a quelque chose de si fort entre Olivier, les siens, ma famille et moi que ni les kilomètres ni les années n’ont su effacer ce qui a été semé. Et je ne peux imaginer qu’un jour quelque chose changera entre nous.

Vivement 2007 pour retrouver mes amis belges et pour une escapade champenoise. Ma chambre m’attend.

24 juin 2006

Fête des Québécois et fête des retrouvailles

Filed under: États d'âme — Lali @ 9:09

drapeau

C’est la Saint-Jean, il fait un soleil magnigique et je n’ai aucune idée de comment va se dérouler la journée car il y a arrivée d’Olivier à la clé aux petites heures, chez mes parents, après de longues heures de route. Olivier, l’ami fidèle depuis plus de 25 ans, malgré la distance. Olivier, que j’ai toujours considéré comme un frère et à qui je dois tellement d’heureux moments. Des repas chez ses parents à Maisons-Alfort jusqu’à l’anniversaire de sa grand-mère à Dreux, en passant par quelques restaurants chinois et japonais et un feu d’artifice à Neuilly. Des 30 ans de Sabine autour d’une paella géante à une visite du Virgin des Champs-Élysées.

Des moments à jouer avec Léa dans le grand jardin d’Eaubonne à ce jour de mon anniversaire en 2004 où j’ai soufflé mes bougies à distance sur MSN pour Arnaud, de ces instants de pur bonheur il y en a eu tellement au fil des ans, même si éparpillés, mais toujours intenses.

Sa première fois à Montréal où on a visité une station de radio, notre virée à Ottawa en train, le poulet de la rôtisserie Laurier… Ma vie est jalonnée par ces moments partagés et heureux.

Que ferons-nous aujourd’hui ? Irons-nous voir le défilé ? Sera-t-il crevé après avoir bouffé tous ces kilomètres entre New York et Montréal ? A-t-il apporté des photos des enfants, de Sabine et de la maison en Champagne ? A-t-il déjà son idée en tête ? Je ne veux pas trop penser, je suis juste heureuse de sa folie de faire autant de route pour nous voir une journée et demie. Peu importe ce que nous ferons, je sais déjà que ce seront de nouveaux moments qui vont s’inscrire au répertoire de ceux déjà magiques que nous avons en banque.

Il y a 25 ans aujourd’hui, j’étais chez lui. Et je peux dire avec précision que ce jour-là j’ai assisté à l’émission de Pierre Bellemare à la radio et que j’avais laissé à l’animateur un drapeau du Québec. Oui, je suis douée avec les dates, je sais. Et aussi, j’aime les dates, j’aimes les souvenirs que celles-ci réveillent. Et j’ai très hâte de vivre en toute amitié la date du 24 juin 2006.

23 juin 2006

Quand la vie goûte le café glacé

Filed under: Le plaisir des papilles — Lali @ 22:06

cafeglace

Au risque de me répéter, je suis gourmande, et les gourmandes, ça parle de ce qui leur titille les papilles et les glandes salivaires, de leurs petits plaisirs, de leurs habitudes, de leurs coups de cœur et de ce à quoi elles sont totalement accros. Ce qui est sûr et certain, c’est que les gourmandes aiment goûter, savourer, déguster, siroter. Les gourmandes savent vivre, quoi!

Et ce soir, directement du pays des herbes de Provence, du chocolat noir, du thé à la mangue, du sirop d’érable et du melon d’eau, je me délecte d’un café glacé, bercée par le vent frais sur Montréal et par un CD de Sting. Je sens que le réussir — le café glacé — va être l’objectif de l’été 2007, car on dirait qu’ailleurs on réussit mieux que moi. Il y a sûrement un truc, un détail que je n’ai pas saisi. C’est presque ça, mais pas tout à fait ça. Mais je me délecte quand même. En fait, je me régale et je souris.

Chapeau à celui qui a pensé à servir le café froid. Erreur ou essai? C’est toujours l’un ou l’autre. Mais dans mon cas, c’est essai par dessus essai jusqu’à ce que je trouve la recette qui me fera dire eurêka. L’été débute, j’ai encore le temps de trouver et de me tromper bien des fois, je crois bien. Et j’ai surtout le temps de bien profiter de celui de ce soir. Quand la vie goûte le café glacé, elle est encore meilleure à boire!

22 juin 2006

Le jeu des flacons et des tubes

Filed under: Petits plaisirs — Lali @ 21:19

parfumerie

J’adore les eaux de toilette, les savons parfumés, les crèmes pour le corps, les tubes de toutes les couleurs. J’adore tout de ces pots, de ces échantillons, de ces bouteilles miniatures plus ou moins rangés, pas tout à fait classés dans des paniers, qui donnent à ma salle de bains des airs de salon de beauté. Sûrement mon côté ramasseuse encore une fois. Ou alors le fait d’avoir travaillé pendant plus de 20 ans dans une pharmacie, entre le laboratoire et la section cosmétiques que je préférais nettement, je ne m’en cache pas.

Oui, j’adore tous ces tubes miniatures qui me donnent l’occasion de faire des essais.
J’adore tous ces petits pots de toutes les couleurs pour les sentir et en étaler le contenu sur ma peau pour la rendre plus douce et plus lisse. Non pas pour plaire, mais pour me faire plaisir.
Ce plaisir-là n’a rien d’altruiste, c’est un plaisir personnel. Et qu’est-ce que c’est agréable ces provisions d’échantillons fournis par ma mère et ma sœur. La seule difficulté est évidente : par lequel de ces produits magiques vais-je bien commencer?

Je joue le jeu depuis trente ans. Pas sans heurt: il y a eu quelques allergies cutanées. Mais je m’amuse toujours autant entre les masques censés faire des miracles, les gels qui réparent tout, les démaquillants instantanés, les antirides et anticernes. Les rouges à lèvres qui devraient tenir des heures, les mascaras waterproof et les fards à joues qui supportent les larmes.

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C’est un monde fabuleux. Mais c’est celui des odeurs que je préfère. Celui de Givenchy, entre autres. Pour Ysatis, Amarige, Extravaganza, Organza. Ou celui d’Armani, pour Sensi, particulièrement.

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Et s’il m’arrive quelques incartades, je retourne toujours vers mes préférés.
Mais ce n’est pas demain que je vais me lasser d’essayer des produits de toutes sortes, de humer des arômes tentateurs et de jouer le jeu…

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