Lali

La lectrice de Giovan Andrea Sirani a elle aussi franchi les siècles pour trouver le recueil de Gérard le Gouic. Fermé pour cause de poésie l’attendait, comme l’attendaient aussi quelques vers.

Je t’invite aux avrils,
te convie aux lointains,
la plaine falsifie ses collines,
l’arbre en friche incline ses magies.

Si je te parle un jour de survie,
gardons-nous que la forêt n’entende,
elle sifflerait ses louves pour nous prendre.

J’étais en route pour la bibliothèque et elle lisait devant moi les Nouveaux contes de chez-nous de Rodolphe Girard. Je n’ai pas pu résister à retenir l’instant à jamais…

Je n’ai trouvé sur le chemin du retour que des roses fanées. Il faudra donc que je repasse là où il y avait encore des boutons en début de semaine. Heureusement que j’avais des roses signées Denise pour bien terminer cette semaine…

Peut-être est-il encore là-bas, au parc du Mont-Royal, comme ce jour d’août 2007, avec le même béret sur la tête alors qu’Armando l’immortalisait pour le pays de Lali?

Et pour notre promenade du midi, pourquoi pas quelques jolies façades photographiées par Denise? Je suis certaine qu’elle va nous dire où les trouver…

Le lecteur de Deborah Van Auten a bien fait de s’endormir. Il ne doit y avoir aucune nouvelle rigolote dans son quotidien. En effet, ce n’est que demain le samedi des bonnes nouvelles au pays de Lali. Une journée où vous pourrez vous laisser aller à dire tout ce qui vous passe par la tête puisque j’aurai déposé pour vous une une loufoque pour chacune des heures de ce samedi. Que vous vous amuserez à commenter à votre guise, comme certains d’entre vous ont pris l’habitude de le faire. La porte est ouverte pour de nouveaux journalistes, bienvenue à tous et à toutes! Demain, on s’amuse au pays de Lali!

Je voulais du rose et j’ai trouvé du rose. Ne me dites pas que ce n’est pas une belle journée!

Y aura-t-il du rose quelque part aujourd’hui? Et des fleurs? Si je ne trouve ni l’un ni l’autre, je n’aurai qu’à aller dans les provisions préparées par Armando, comme ces jolies fleurs roses, et par Denise.

Denise a déniché quelques paysages automnaux que j’ai mis en réserve pour la semaine prochaine. Je dois tranquillement m’habituer au changement de mois, voyez-vous, et me mettre dans le coco que nous sommes en été-automne et que l’automne va suivre. Et que tant qu’il y aura des fleurs, l’hiver peut attendre.

Le lecteur d’Édouard Vuillard aurait-il mis un peu ses livres de côté le temps d’examiner de près la toile de la semaine afin de voir si elle ne lui inspirerait pas quelque histoire? C’est ce que nous saurons dimanche, alors que je validerai toutes les histoires dont peut-être celle que vous aurez imaginée, s’il vous tente de la raconter en vos mots, qu’elle soit poème, fiction, citation ou autre.