Poèmes de Georges Dor 3
Elle s’est laissée emporter par les vers de Georges Dor, comme d’autres avant elle, comme moi il y a longtemps, comme moi récemment. Et la lectrice de William James Woolf a laissé le livre ouvert sur ces pages avant de partir :
Mon amour à n’en plus finir
Tu es la fleur et le printemps
Tes yeux sont comme le beau temps
Ils ont la douceur de septembre
Tu ne sais pas combien je t’aime
Je ne sais pas très bien moi-même
Je t’aime trop, je ne sais plus comment
Tu m’as donné sans le savoir
L’envie de vivre éperdument
Je t’aime du matin au soir
Et je t’aime éternellement
Qui a fixé le jour et l’heure
De ta venue dans ma demeure
Mon amour à n’en plus finir
Tu es en moi parfaitement
Comme le temps est dans le temps
Et comme un oiseau dans l’espace
Il faudra bien toute une vie
Pour te prouver un seul je t’aime
Le tout premier que je t’ai dit
Les autres sont celui-là même
Pourquoi veux-tu que je me taise
Quand je veux te dire je t’aime
Au beau milieu de l’amour même
Quand tu es partout à la fois
Et dans mon âme et dans mes bras
Vivant au cœur de la vie même
Quand l’amour est la récompense
Quoiqu’on en dise quoiqu’on en pense
De ceux qui ne font pas semblant
Mais de ceux qui s’aiment vraiment
Je t’aime autant qu’en ce pays
Il y a de bourgeons au printemps
Et de feuilles mortes à l’automne
Je t’aime autant qu’on puisse aimer
Dans les limites de nos vies
Et dans l’infini de nos rêves
Je t’aime tant que certains jours
Je suis à l’envers de l’amour
Quelque part dans ton paradis
Comme au premier jour de la vie