Je me promettais de revoir Paris en 2021 afin de souligner les 40 ans de mon premier voyage en Europe. Cela ne se fera pas. Ni en 2021, ni en 2022, semble-t-il. Heureusement qu’il y a les cartes postales pour me faire rêver…
Cette photo prise par Jules la Mouche nous montre le rocher Percé d’un angle un peu méconnu. En effet, c’est quand on quitte Percé – lorsqu’on a choisi de faire le tour de la Gaspésie du nord au sud – que le rocher nous apparait ainsi. Mais ce qu’il y a de plus étonnant, pour ma part, c’est que cette photo a été prise à Saint-Georges-de-Malbaie. Je m’y étais arrêtée en juillet 2019 afin de visiter son cimetière avec vue sur la mer. Une chose qu’Andréa ignorait totalement quand elle m’a envoyé cette carte postale.
Voilà bientôt quinze ans que nous sommes amies, Ode et moi. Quinze ans que nous partageons ce qui nous anime, que nous découvrons des lieux et des restaurants ensemble, sauf dans la dernière, évidemment. Que nous parlons du pays où elle est née, où elle a passé ses premières années et une partie de sa vie adulte, et où sont nés ses enfants.
Née au Mexique de père espagnol et de mère québécoise, Ode veut me faire visiter un jour son pays natal. Raison, entre autres, pour laquelle j’ai choisi de vous offrir en ce dimanche cinq photos sur cartes postales de l’ethnologue Carlos Garcia Mora, en commençant par celle-ci, prise dans l’ancien couvent de Santa Ana, à Tzintzuntan, dans la province de Michoacan. Et aussi parce que je pense beaucoup à elle en ce moment où elle vit des heures très difficiles.
C’est après avoir lu Le roi fantôme de Pearl Buck, lorsque j’étais adolescente, que j’ai eu envie d’aller en Écosse pour la première fois. Et chaque carte postale en provenance de ce pays continue d’attiser ce désir. Comme celle-ci, mettant à l’honneur le château de Stalker.
Ma filleule et moi prenons beaucoup de plaisir à nous envoyer des cartes postales depuis quelques années. Même si nous habitons la même ville, et même si nous communiquons ensemble pratiquement tous les jours puisqu’elle fait partie de mon équipe de pigistes. C’est notre façon de laisser des traces, de partager nos découvertes et nos souvenirs, d’être là l’une pour l’autre. Et parfois d’apporter un peu de douceur.
Coup de cœur pour cette affichette signée Rémi Cosnier, transformée en carte postale.
Certaines scènes font immédiatement sourire. C’est le cas de cette toile signée Olga Simonova sur carte postale. Un envoi d’Eugene, un jeune ingénieur biélorusse.