Quelle superbe photo!
Cordes sur Ciel, dans le Tarn, fait partie des plus beaux villages de France. Cette photo, vraiment magnifique, donne envie d’aller voir cette cité médiévale de plus près. Vous ne trouvez pas?
Cordes sur Ciel, dans le Tarn, fait partie des plus beaux villages de France. Cette photo, vraiment magnifique, donne envie d’aller voir cette cité médiévale de plus près. Vous ne trouvez pas?
Alors que je viens à l’instant de valider les textes que vous avez déposés sur la scène livresque de dimanche dernier, que je vous suggère de lire et même de commenter si vous en avez envie, je vous propose cette semaine de faire vivre en vos mots cette ilustration de Francesca Sanna.
Aucun commentaire ne sera visible avant dimanche dernier, comme le veut l’habitude. C’est donc avec plaisir que nous vous lirons dans sept jours et pas avant.
D’ici là, bon dimanche, bonne semaine et bon début de juillet à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
On a toujours besoin d’albums qui nous font sourire. C’est le cas de Partis, les bobos!, qui nous raconte où se retrouvent les bobos que lancent à bout de bras les parents de Renaud pour se débarrasser d’eux.
Écrit par Dominique de Loppinot et illustré par Anne-Marie Bourgeois, cet album fait le tour des bobos, des plus petits aux plus douloureux. On fait la connaissance du bobouffe du garçonnet qui vit dans la cabane de jardin et qui attend avec appétit le moindre bobo pour satisfaire sa faim. Et l’on y apprend que tous les enfants ont leur bobouffe personnel, prêt à avaler tout ce qu’on leur servira.
Amusant, oui. Plein de tendresse, oui aussi. Un album qui m’a beaucoup, beaucoup plu.
Quelle belle vue que celle-ci, envoyée de Stockholm par mon amie Sofie.
Quiconque visite Cuba en verra partout et les prendra en photo. En effet, les vieilles voitures font partie des attraits touristiques incontournables de Cuba. Une jolie série, un cadeau de mon amie Ode.
Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n’a de pouvoir sur les circonstances mais chacun en a sur ses choix. (Éric-Emmanuel Schmitt)
*toile de David Tindle
Parfois, on a juste envie d’un court roman sans prétention et distrayant. Ma vie d’espion de Thierry Horguelin est arrivé à point.
Pendant 73 pages, je me suis laissée emporter par cette histoire rocambolesque et tirée par les cheveux, pour qui n’aime pas trop plonger dans l’irrationnel et l’inexpliqué (voire l’inexplicable) – ce qui n’est pas mon cas. Et avec grand plaisir, en plus!
Véritable jeu de piste où les indices ne se révèlent pas toujours justes, mettant en scène un photographe s’imaginant vivre une vie d’espion pour colorer sa plus ou moins fade vie, Ma vie d’espion se laisse dévorer. Rien de moins. On veut savoir où cette enquête autour d’une mystérieuse galeriste nous mènera. Et vous ne serez pas déçus si d’aventure vous vous laissez prendre au jeu. Je n’en dis pas plus!
« Il n’y a pas de passé. ni d’étoile morte, ni d’années-lumières qui vous séparent à jamais les uns des autres, mais ce présent éternel », ai-je retenu du clin d’œil de Modiano au Petit prince de Saint-Exupéry à la toute fin de La danseuse. Une phrase qui pourrait résumer tous les livres de Patrick Modiano, que je lis depuis 1978.
D’aucuns affirment qu’il écrit toujours le même livre. Les mêmes qui s’ennuient à lire cet auteur qui fait partie de mes préférés. Mais qu’ils arrêtent de le lire et cessent d’en parler, celles et ceux qui l’apprécient n’en seront que plus heureux.
Il est question d’une danseuse à qui Modiano n’a pas donné de prénom, d’un univers un peu glauque comme on en trouve souvent chez lui, du temps qui passe et qui efface certaines traces, de ce qui est malgré tout inaltérable, et même de l’éditeur Maurice Girodias. Tout s’entremêle dans une sorte de désordre organisé. Il vous suffit de suivre le héros, d’accepter que tout ne vous soit pas raconté.
En fait, laissez-vous porter, ne résistez pas. Vous aurez droit à la nostalgie Modiano. Vous parcourrez les rues d’un Paris disparu, vous croiserez une danseuse, un futur écrivain, un enfant. Et vous vous laisserez prendre au jeu des silences, des omissions volontaires et de qui se scelle au-delà des mots.
La version originale de Johannes Vermeer et celle de Nick Cudworth. Un bel envoi de mon amie Sabine.