Lali

22 octobre 2008

Les vers de Sophia 36

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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La lectrice de John Lavery est comblée. Elle qui aimait tant Byron ne pouvait qu’aimer Sophia de Mello Breyner. Surtout quand elle parle de lui ainsi :

Écriture

Dans le palais Mocenigo où il habita seul
Lord Byron utilisait tous les grands salons
Pour voir sa solitude de miroir en miroir
Et la beauté des portes que personne ne franchissait

Il écoutait les rumeurs marines du silence
Et l’écho perdu des pas dans un couloir lointain
Il aimait l’éclat lisse du sol poli
Les hauts plafonds où s’enroulaient les ombres
Et même s’il ne s’asseyait que sur une chaise
Il aimait regarder les chaises vides

Sans doute personne n’a besoin d’un si grand espace vital
Mais l’écriture exige des déserts de la solitude
Et des choses qu’on regarde comme on regarde ailleurs

Nous pouvons l’imaginer assis à sa table
Imaginer le cou long et épais
La chemise ouverte et blanche
Le blanc du papier les traces de l’écriture
Et la lumière de la bougie – comme dans certains tableaux –
Qui rendent le tout attentif

je resterai là

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je resterai là
tant que tu le voudras
je ne bougerai pas
ou si peu
je tournerai juste des pages
sans faire de bruit

je resterai là
je ne dirai rien
mais mes yeux te diront tout
et tu feras d’eux
ce que tu voudras

(octobre 2008)

*sur une toile de Toby Rackrent

Ciel fabuleux

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 20:59

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Une envie, comme ça, de vous offrir un morceau du stade olympique photographié samedi après-midi du parc Maisonneuve. Pour ce ciel fabuleux.

Une aquarelle pour toute mémoire

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 19:12

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Elle ressemblera pour toujours à une aquarelle de Mia, comme une autre ressemblait à une aquarelle de Marie Laurencin dans une chanson. Elle sera cet automne où ils se sont aimés, cet automne qui ne reviendra pas, mais qu’ils conserveront toujours en eux pour ne pas mourir.

Elle sera les feuilles au sol dans lesquelles on se roule, un chignon qu’on défait un après-midi où le soleil était roux, une gorgée de café bue à même sa bouche. Elle sera ce dimanche devant le fleuve quand les bateaux n’ont pas envie de quitter le port et les lumières sur la ville un soir de vent. Elle sera cette table où il a pris sa main et toutes ces rues où elle dansait quand les feuilles rougeoyaient de la voir aussi heureuse.

Elle ressemblera à jamais à une aquarelle dans la mémoire de celui qui la regarde.

Bravo les feuilles!

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 17:36

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Elles continuent de narguer le petit vent qui quelquefois se lève… Bravo les feuilles, vous êtes formidables!

Ça vous va?

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 15:28

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Vous voulez bien traverser la rue avec moi? On n’ira pas très loin. Juste en face. Ah vous ne jouez pas au golf? Moi non plus. Alors, on va regarder la clôture. Ça vous va?

Saint-Suliac, plus que du bleu

Filed under: Signé Chantal,Vos traces — Lali @ 12:47

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Nous n’avions vu que le bleu de Saint-Suliac. Or, la commune, à 10 km de Saint-Malo, a beaucoup plus que du bleu à montrer comme le prouvent les photos prises par Chantal.

Faut-il d’autres raisons?

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:22

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Des couleurs lumineuses. Parce que j’en avais envie et que j’avais envie de les partager avec vous. Faut-il d’autres raisons?

Du haut de sa tour

Filed under: Vos traces — Lali @ 8:02

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Flairjoy, elle, surveille le tout du haut de sa tour. Je me demande bien à quel étage elle peut bien être…

Ce que mots vous inspirent 52

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

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La joie est pareille à un fleuve : rien n’arrête son cours. [Henry Miller]

C’est ainsi que l’expéditeur a terminé la lettre qu’il a adressée à la lectrice d’Arnold Dannecker. Et j’ai eu envie de la transcrire ici pour la laisser à vos bons soins pendant une semaine. Pour que vous puissiez en faire ce que vous voulez, la commenter comme écrire un texte de fiction. Il n’y avait pas de règles dès le début, il n’y en a pas plus alors que nous en sommes à la 52e édition de la catégorie Ce que mots vous inspirent, ce qui boucle une année de citations du mercredi. Déjà, oui. Preuve que le temps passe vite, bien trop vite.

On se retrouve ici mercredi prochain pour vous lire?

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