Le livre ouvert
Parfois le livre est ouvert, mais l’esprit de la lectrice est ailleurs, nullement attentif aux mots, mais perdu dans ses rêves. Cette absence vient peut-être d’une phrase qu’elle vient de lire, mais peut-être pas non plus. Il est si facile pour la lectrice de Felix Appenzeller de laisser vagabonder son esprit. En fait, c’est même, je crois, l’activité pour laquelle elle est le plus le douée.
Et comme les apparences sont souvent trompeuses, il n’est pas dit qu’elle soit nostalgique. Mais rien ne prouve le contraire non plus. Ce qui est d’emblée certain, c’est qu’elle a laissé ouvert le livre et qu’elle rêve.