au début
il faut apprendre
à ralentir
à résister à la tentation de l’urgence
choisir la mélancolie plutôt que la colère
le ravissement du spleen
une longue respiration
une sorte de grafignure
une rayure parfaite sur un vinyle
Stefan Psenak, Longtemps j’ai porté mes deuils comme des habits trop grands
*choix de la lectrice de Michael Steirnagle
Je suis fan des photos de Donald Verger.
Sa rose en hiver, envoyée par Cynthia, est donc parfaitement dans mes goûts.
Nul n’est content de son sort, mais chacun est content de lui-même. (Paul Brulat)
*toile de Birgit Stern
en somme
il suffit de bien peu de choses
prendre du recul
ou gravir une pente douce
pour mieux apprécier
le flou
Stefan Psenak, Longtemps j’ai porté mes deuils comme des habits trop grands
*choix de la lectrice d’Einar Jolin
Le petit pont de pierre au-dessus de la rivière San Antonio
Les jardins du parc Breckrenridge
Le temps de cinq cartes postales anciennes, s’arrêter à San Antonio, au Texas.
Pour la beauté du décor.
Améliore-toi tant que tu voudras, mais prends les autres comme ils sont. (Henri-Frédéric Amiel)
*toile d’Alexe (dont toute trace a disparu)
j’ai planté des arbres de mémoire
j’ai nagé dans les rivières
comme dans les fleuves
j’ai rencontré le génie
dans les mots et la musique des autres
j’ai fixé mes racines dans le vent
pour être toujours
là où il me porte
Stefan Psenak, Longtemps j’ai porté mes deuils comme des habits trop grands
*choix de la lectrice d’Emil Nolde
Nombreux sont ceux et celles qui collectionnent les cartes Keep Calm. Je ne fais pas partie de ce groupe, mais je ne dis pas non à une carte de cette série si elle porte sur les livres.
Par contre, je n’ai pas dans ma pile du moment un livre qui fasse près de 400 pages. En ouvrir un à la page 394 est donc partie remise.
Tout le monde possède en soi une image qui ne demande qu’à sortir. (Diego Agrimbau)
*toile de Pascal Piro
il y a dans le poème
une dernière volonté
une ultime tentative
une prière éperdue
Stefan Psenak, Longtemps j’ai porté mes deuils comme des habits trop grands
*choix de la lectrice d’André Tondu