Destin d’une chanteuse de blues de Sophie Edelman date de 1986. À dire vrai, je ne me rappelle nullement sa sortie, malgré ma mémoire de libraire. À moins que le livre soit passé inaperçu? Il a pourtant un joli rythme ce roman impressionniste qui tient en 123 pages. Et aussi quelque chose du cinéma en noir et blanc des années 40.
C’est l’histoire d’un journaliste qui se prénomme Harry. C’est aussi l’histoire d’une chanteuse de jazz noire. Et celle de leur rencontre. De l’improbabilité de celle-ci, et pourtant… C’est l’histoire d’un destin.
Volontairement elliptique, le roman va d’épisodes en épisodes laissant de larges plages vides au lecteur et à son imagination, ce qui n’est pas pour me déplaire. Au contraire. Libre au lecteur d’écrire pour lui-même ce qui est tu.
Un petit roman sur fond de blues qui se lit fort agréablement en une heure. Parfait pour l’avion ou une salle d’attente.