Lali

Et si on allait écouter le bruit des vagues? Denise a préparé l’itinéraire…

Ce n’est pas parce qu’il est tombé quelques flocons que ma banque de photos est épuisée… Nenni! Je devrais avoir de quoi colorer le pays de Lali encore quelque temps…

Le temps est notre supplice. L’homme ne cherche qu’à y échapper, c’est-à-dire échapper au passé et à l’avenir en s’enfonçant dans le présent, ou se fabriquer un passé ou un avenir à sa guise. [Simone Weil]

Les personnages peints par Fritz Wagner seraient-ils en train de débattre de la phrase du jour? Demande-t-elle une discussion avec autrui ou vous apparaît-elle simple et claire comme de l’eau?

À vous de voir ce que mots vous inspirent. À vous de voir si la phrase évoque quelque chose en vous. Elle restera là une semaine, comme c’est l’habitude depuis un an. Et si jamais la toile vous parle davantage que la citation, rien ne vous empêche d’écrire à partir de celle-ci. Il y a déjà suffisamment de règles dans la vie quotidienne sans en ajouter d’autres au pays de Lali.

Bon mercredi à tous et au plaisir de vous lire dans une semaine!

Denise aussi aime bien les détails. Elle a vu les couleurs… et aussi les grappes! Vous ne saviez pas que Denise était gourmande?

Il voit tout, je vous l’ai déjà dit. Le détail, l’angle, la couleur qui se détache. Qui? Armando, évidemment!

Je vois la neige tomber. Et dire qu’il y a à peine quinze heures, je prenais ces photos…

La lectrice d’Ethel Walker n’avait pas tout à fait oublié Ronsard. Il était là, quelque part dans sa mémoire, dans ses souvenirs de jeunesse et c’est avec bonheur qu’elle a retrouvé ce poème :

Prends cette rose, aimable comme toi
Qui sers de rose aux roses les plus belles,
Qui sert de fleur aux fleurs les plus nouvelles,
Dont la senteur me ravit tout de moi.

Ah ! je voudrais que telle amour éclose
Dedans mon cœur qui jamais ne repose,
Comme une fleur, ne m’eût duré qu’un jour.

Elle a lu ce livre tant de fois qu’elle pourrait presque l’avoir écrit tant il lui est familier. Et pourtant, en plus de quarante ans de compagnonnage, elle trouve plaisir à retrouver ponctuellement ces pages. Ces pages qui soulèvent chaque fois de nouvelles questions. Comme si le livre était inépuisable. Et elle a pensé : je veux qu’on m’enterre avec lui.

*sur une toile d’Evgeny et Lydia Baranov

Il me semble que quelqu’un a demandé un banc à Denise. Puis-je vous offrir un de ceux du parc Giuseppe-Garibaldi, de la rue Bélanger, en attendant qu’elle en trouve un?

Bon, bon, ce ne sont pas vraiment des arbres, mais je pardonne à Armando d’être sorti du thème. Le résultat me séduit!