Sur les traces de Beethoven
Dès les premières lignes d’Élise et Beethoven, je suis redevenue une adolescente qui adorait les romans mettant en scène des jeunes cherchant à résoudre une énigme et à braver toutes les difficultés se présentant.
Je n’ai donc déposé le premier roman de K.E. Olsen que terminé, et pas avant. Heureuse du dénouement, qui a suivi les secrets et les surprises ayant mené la jeune Élise et son équipe de choc en Allemagne sur les traces de Beethoven. L’héroïne tenait à en avoir le cœur net afin de rétablir la vérité sur son père disparu à la suite d’une rencontre – et pas n’importe laquelle! –, qui allait changer le cours de sa vie.
La jeune Élise, peu motivée à faire ses gammes et à travailler les pièces proposées par son professeur de piano, était pourtant une élève talentueuse jusqu’à il y a quelque temps. Mais le piano de son père, disparu en même temps que ce dernier et remplacé par un piano qui ne vibre pas, lui manque terriblement. Jusqu’au jour où elle découvre que le piano ne s’est pas envolé : il est au grenier en compagnie du fantôme de Ludwig van Beethoven.
Un fantôme? Et de plus, le fantôme de Beethoven? Oui! Et vous allez croire dur comme fer que les fantômes existent quand vous aurez fait connaissance de celui-ci, lequel ouvrira à Élise les portes d’un monde dont elle n’avait aucune idée. Et pourtant, il était à quelques marches près. Il suffisait pour cela qu’elle s’aventure un jour dans le grenier interdit et l’y rencontre. Il suffisait aussi qu’il lui raconte sa vie, qu’il lui parle de ses parents et qu’il lui remette une liasse de lettres.
Des lettres? Mais encore? C’est là le premier indice de cette aventure rocambolesque qui transportera Élise, son professeur de piano, la meilleure amie d’Élise, passionnée de criminologie, et un expert en archéologie à Bonn afin de retrouver une partition qu’on croyait disparue depuis deux siècles.
Toute une aventure que celle d’Élise et Beethoven! Une aventure enlevante, bien ficelée, solidement documentée par K.E. Olsen, native de Trois-Rivières, que je m’empresse de conseiller aux mélomanes de tous âges et particulièrement à ceux qui aiment Beethoven. Plaisir garanti de la première à la dernière page!