Ce que mots vous inspirent 819
La capacité à accepter la réalité distingue ceux que l’adversité renforce de ceux que l’adversité brise. (Bill Bonanno)
*illustration de Jean-Pierre Gibrat
La capacité à accepter la réalité distingue ceux que l’adversité renforce de ceux que l’adversité brise. (Bill Bonanno)
*illustration de Jean-Pierre Gibrat
Que vaut un soupir
quand l’existence
en cavalcade
n’a plus ton odeur
Que vaut une prière
si mes genoux abattus
ont oublié l chemin
menant à tes pieds
Que vaut une larme
quand elle n’est pas versée
au creux de tes bras
Que vaut un cri
s’il n’est pas lacéré
à ton corps
en bataille
Que vaut un sourire
quand ton visage-péristyle
de toutes les tendresses
n’en porte pas le reflet
Que vaut une caresse
si elle n’est pas livrée
à ton cœur
dans toute sa splendeur
Que vaut la nuit
quand elle n’est pas embrasée
par tes doigts feux doux
Que vaut mon amour
s’il n’a pas ton regard pour miroir
Dis
Que vaut tout ça mon amour
Franz Benjamin, Dits d’errance
*choix de la lectrice de Charles Chaplin
Alors que je m’apprêtais à aménager ma chambre afin qu’elle soit en mode vacances, j’ai découvert qu’il existe un mot pour désigner ce que je compte bien faire tous les jours, maintenant que j’ai des provisions pour tenir jusqu’au 2 janvier : librocubiculaire. (Librocubicularist, dans la langue de Byron.)
Librocubiculaire : un mot à adopter!
Plus que quelques heures. Trois, environ.
Et sonnera l’heure des vacances.
L’heure des livres.
L’heure des blogues amis.
L’heure de quelques promenades.
Plus que trois heures et je serai en vacances jusqu’au 2 janvier.
Puissent-elles passer vite. Très vite.
(Les heures, pas les vacances.)
*toile de Bertrand Daulé
En raisonnant à la vitesse de la lumière, nos enfants gagnent une souplesse d’esprit remarquable. Mais ils perdent en même temps le sens de l’épaisseur des choses. (Hélie de Saint Marc)
illustration de Komako Sakaï
Notre chemin
est une allée de verres
construite au milieu du vent
Au midi des romances
j’ai offert
mes cactus
à la pluie
à l’espérance
qui m’a conduit à toi
Notre chemin
étroite étreinte
immobile dortoir
du temps félin
De brasier en brousse
j’ai tracé
dans le bleu de tes mains
une écharpe d’eau douce
Pages et roses
semés au hasard du voyage
nos pas brûlés voguent
vers le sentier du silence
Frêle comme l’amour
notre chemin s’épuise
jusqu’à l’oubli
Franz Benjamin, Dits d’errance
*choix de la lectrice de Pierre-Auguste Renoir
Parce que nous avons tous besoin de sourire, je vous invite à lire le délicieux billet que voici. Après, vous considérerez les dictionnaires d’un autre œil…
*toile d’Annika Connor
La recycleuse que je suis ne pouvait qu’être ravie d’une si belle initiative : un sapin fait entièrement de matières recyclées. Le but : sensibiliser les gens à l’importance du recyclage et faire connaître Action RE-buts, un organisme dédié à la réduction des déchets.
Une telle entreprise méritait quelques photos, non?
D’avoir connu ce qui ressemble au bonheur ne vous console pas de l’avoir perdu. (Gilles Archambault)
*toile d’Edwin Austin Abbey
on s’agrippe à l’amour
et à la vie
(ces vérités distraites)
comme à nos parapluies
durant la tempête
Daniel Groleau Landry, Rêver au réel
*choix de la lectrice de Linda Leslie