En vos mots 926

Alors que je viens à l’instant de valider les textes déposés sur la toile de dimanche dernier, que je vous invite à lire et même à commenter si vous le souhaitez, je vous propose maintenant de faire vivre en vos mots cette douce scène livresque de l’illustratrice Elisabeth Zartl,
Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera visible avant dimanche prochain, ce qui vous laisse plus que le temps d’examiner longuement cette image et d’écrire quelques lignes. C’est avec plaisir que nous vous lirons dauns une semaine.
D’ici là, bon dimanche et bonne semaine à tous les envosmotistes et à celles et ceux qui les lisent.
Il était une Princesse qui reposait sur une montagne de matelas.
Allait-elle sentir sous cet amas le tout petit pois?
Pour ma part, je suis celle qui s’assoupit chaque soir sur une énorme pile de livres,
Et sans aucune contestation possible je suis Reine.
Quant à celui qui m’aimera, sera-t-il Roi?
Comment by anémone — 24 janvier 2025 @ 17:22
Il y a un lieu où les chemins sont des nuages, où des licornes roses se promènent avec des dragons et des lapins sauvages. Un papillon tigré fait des voltiges pour le rire d’une petite fille pendant qu’un chien blanc s’amuse avec un écureil gris.
Il y a un lieu où les fleurs ne se fanent jamais malgré les saisons qui passent. Sous un épais manteau de neige blanche, camélias, jasmins et perce-neige viennent, aux premières lueurs du jour, dire bonjour à l’arc-en-ciel et aux mésanges bleues et aux pinsons des arbres.
Il me semble entendre Debussy et puis Greensleeves to a Ground. Le chant de l’eau douce d’une cascade. Un rouge-queue noir qui annonce l’heure du réveil, alors que rien ne s’endort jamais vraiment.
Il y a un lieu où tout est si doux que seuls les poètes et les fous osent s’y égarer souvent pour fuir les dédales du présent. Ou pour quelques mots de Nerval.
« Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance
où toujours gai, sans souci, sans chagrin
je coulais ma douce existence… »
Comment by Armando — 25 janvier 2025 @ 9:47