Les vers de Marie-Célie 5
C’est ce soir que nous fermerons Et puis parfois quelquefois…, le recueil de Marie-Célie Agnant qui affirme dans la préface que la poésie a fait d’elle « une photographe de l’exitence ». Un recueil dont la lectrice peinte par Nikolai Solomin a tiré ce poème :
Poème à la pluie
le vent a défait la chevelure des nuages
la terre s’ouvre ardente
elle ne connaît ni haine ni mensonges
la marée monte fulgurante
crête sauvage
la pluie chante ses prières
rend la terre à la vie
paumes grandes ouvertes
le vent multiplie la chair de la terre
la marée monte fulgurante
ô, miracle renouvelé
C’est avec grand plaisir que j’ai lu pendant cinq jours les vers de Marie-Célie Agnant, des mots superbes!
Comment by Denise — 15 juillet 2010 @ 7:34