Le bestiaire du dimanche 6
Ce rhinocéros
Pas du tout féroce
Dont le museau s’orne
D’une énorme corne
Cache sous de mornes
Allures de rosses
et de Carabosse
Un cœur de licorne.
(tiré du livre d’André Vigeant, Le bestiaire d’Anaïs)
*toile de Susan Dorothea White

J’aime trop ! (comme il se dit actuellement).
Je fonds devant le coeur de licorne…
Commentaire by LOU — 30 novembre 2014 @ 13:23
Alors que dire de l’éléphant ?
( il faut que je vous dise,
que sa grosse masse grise
qui progresse lentement ,
me cache au passage
une partie du paysage )
C’est peut-être dû aux oreilles,
qui font de l’ombre au soleil,
la trompe qui serpente
– surprenant appendice –
la peau qui se plisse
dans la démarche lente
et le petit oeil mobile,
dont le brun s’effarouche
à la moindre mouche
en battant des cils…
RC
Commentaire by re chab — 22 avril 2016 @ 13:59