En vers et en prose 3
Il y a longtemps que je lis Hélène Dorion, que je m’abreuve à ses mots. C’est donc avec bonheur que j’ai posé Mondes fragiles choses frêles sur la table à l’intention des lectrices du soir. Et il semblerait que la lectrice de Lilli Ladewig soit elle aussi tombée sous le charme. De ce texte, particulièrement.
Au large de toi-même, te voici
seul en ton vol
délaissé de l’ombre, tu t’éloignes
en ce paysage de fond du temps.
À qui sommes-nous liés? Et comment
allons-nous – vaine obstination
sur nos chemins de dormeurs?
Ne rentre pas sans questions
qui te soient terre et mer.
Moi si quelqu’un se met à me lire et à me tripoter les feuilles, ça me gêne…
Comment by Beau Book — 7 novembre 2008 @ 21:10
Beau Book, tes feuilles seraient-elles aussi délicates que le papier de papyrus ?
Lali, je trouve ce texte d’Hélène Dorion très beau et qui demande réflexion !
Comment by Denise — 8 novembre 2008 @ 8:55