Comme quoi
Quand il a choisi de tout quitter de sa vie, tout le monde y est allé de ses commentaires. Il devait être tombé sur la tête. Il était fou. Et pauvre elle. Oui, tous ont émis une opinion. Ont compati. Elle était une victime. Il était un salaud.
Même moi j’avais donné mon son de cloche. Mais comme je vis dans les livres, et pas dans la vraie vie aux yeux de certains, ce que j’avais pu dire n’avait rien de valable. Évidemment.
Les mois ont passé. Le salaud n’est pas un salaud. Il a juste 60 ans et nulle envie de vieillir comme il a passé les vingt dernières années. Il a envie de vivre et non pas de se laisser mourir auprès d’un éteignoir de rêves.
Telle est la constatation de tous ceux qui ont tendu la main à la pauvre victime de son propre malheur qui, assise, attend les visiteurs. Elle ne baissera pas le prix de la maison. Elle compte bien ne jamais travailler, vivre du fric qu’elle obtiendra de la vente et se trouver un autre poisson pour les vingt prochaines années.
Tiens, tiens. Celle qui vit dans ses livres avait vu juste. Comme quoi.
*sur une toile de Melissa Hefferlin
Un poisson pendant vingt ans?… Faudra bien qu’elle mange un peu de fromage et de la saucisse de temps en temps…
Comment by Nuage de bleu — 26 mars 2009 @ 23:25
Un poisson!!!…d’avril?
Comment by Puff — 27 mars 2009 @ 5:51
Puff, tu es juste un tout petit peu en avance…
Comment by Denise — 27 mars 2009 @ 8:14
C’est quoi exactement » la vraie vie » ?… !!! Celle créée de toute pièce par nos congénères… dans laquelle il faut se fondre.. où toute émotion doit-être contenue !
Comment by chantal — 27 mars 2009 @ 20:46