Deux jours dans mes souvenirs 9
J’ai connu cette époque extraordinaire des camionnettes qui sillonnaient les quartiers. Celle de Monsieur Quesnel, qui vendait des fruits et légumes qu’il était aller chercher le matin même à la campagne. Celui du laitier et de ses bouteilles de verre. Celle de l’aiguiseur de couteaux qui annonçait son arrivée avec un haut-parleur. Et surtout celle de Monsieur Cornet qui arrivait juste à l’heure de la sieste, au désespoir de maman, qui savait bien que nous n’allions pas dormir si nous n’avions pas eu notre cornet de crème glacée à la vanille trempée dans des pépites de toutes les couleurs, celui qu’on appelait les yeux brillants le cornet arc-en-ciel…
*toile d’August Macke
Monsieur Cornet ? non … il n’avait tout de même pas un nom aussi prédestiné ? 😀 Miam, ça donne envie d’y goûter aux cornets arc-en-ciel !
Chez nous le rémouleur passait aussi et le peillarot … pfff je ne sais même pas comment ça s’écrit ! C’était quelqu’un qui récupérait les vieux chiffons, les peilles comme on dit ici … et la personne criait » Peillarot, peillarot .. y a pô des peilles … » quel souvenir, il me semble que je l’entends encore !
Bisous ambulants 😉
Commentaire by Hespérie — 21 novembre 2009 @ 18:12
Oh oui, Lali! Quelle belle époque.
Chez nous, il était de coutume de déposer le bidon à lait derrière la porte et très tôt le matin, le laitier montait les six étages car nous habitions au sixième étage sans ascenseur et versait le lait dans le bidon et ceci pour chaque locataire et dans la rue, l’aiguiseur passait régulièrement mais je n’ai pas connu « Monsieur Cornet »… dommage pour les cornets arc-en-ciel!
C’est incroyable, tous ces souvenirs qui refont surface…
Quelle bonne idée, Lali de nous raconter tes souvenirs, ceux-là ne s’envoleront jamais…
Commentaire by Denise — 22 novembre 2009 @ 4:44