Lali

24 février 2009

Le ciel de Bruxelles vu par Francis Dannemark

Filed under: À livres ouverts,Mes lectures belges — Lali @ 20:14

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Quel roman magnifique que celui de Francis Dannemark intitulé Les agrandissements du ciel en bleu. Ce ciel de Bruxelles, pour tout vous dire, que le narrateur retrouve après quelque temps à l’étranger et dont il parle en ces mots : « J’ai retrouvé les plus beaux nuages du monde. Mes châteaux dans le ciel. Et le vent qui le traverse en courant et le repeint en bleu en deux temps trois mouvements. » Et cette ville qu’il retrouve aussi et dont il parle en ces termes : « Ce qui m’impressionne, c’est que Bruxelles soit devenue une vraie ville internationale en si peu de temps. Ce qui me rassure, c’est qu’elle est restée très provinciale. Paradoxe plein de charme. »

Les agrandissements du ciel en bleu, c’est l’histoire de Théo. Théo revenu sur ses pas, Théo qui renoue avec la ville qu’il a quittée il y a quelques années et avec ceux d’autrefois qui, comme lui, ont vieilli et si peu changé. C’est l’histoire d’un homme, d’une ville, d’un été où on a envie de faire comme lui : « Se glisser sans dire un mot dans l’île des rêves éveillés où rien ne blesse, où rien ne cesse d’être ce qui a été et de ce qui sera. »

4 Comments »

  1. L’Europe est un machin magnifique. Dannemark qui écrit sur Bruxelles en faisant un clin d’œil au bleu…

    voilà une journée magnifique, malgré la grisaille… belge.

    Commentaire by Puffette — 25 février 2009 @ 0:14

  2. J’ai toujours trouvé les danois un peu sur eux-mêmes… Dannemark, pourquoi avoir ajouté Francis?… Est-ce qu’on dit Raymond Bruxelles, Marc Liège ou encore Suzette Namur?… Franchement.

    Commentaire by Adn Opq — 25 février 2009 @ 0:18

  3. Ce qui est sûr est qu’on dit aussi Max Genève… à qui on doit le très beau roman Le compositeur.

    Commentaire by Lali — 25 février 2009 @ 0:21

  4. Quelle inculture… je suis sidéré… L’exemple est mal choisi puisque comme tout le monde le sait la nom n’a pas de liaison avec la ville mais cache le nom d’une maîtresse de Max,une certaine Geneviève qui habitait Montreuil.
    Quand son mari s’est aperçu qu’il allait être invité à participer à la féerie de Nîmes (vu sa superbe paire de cornes) il a ôté la vie à Geneviève qui est devenue Genève depuis…

    C’est lassant de devoir tout expliquer… franchement Lali.

    Commentaire by Adn Opq — 25 février 2009 @ 0:32

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