Parce que tant de livres nous attendent
Accepter de ne pas finir un livre, alors qu’on ne le faisait pas avant. Estimer que les deux premiers chapitres ont suffi pour qu’on n’étire pas davantage sa lecture. Et rendre le livre à sa pile, parce que d’autres attendent.
Accepter que les livres soient comme des musiques qui nous déplaisent dès les premières lignes autant que les secondes ont cet effet dès les premiers accords. Faire la moue comme on la fait face à un plat mal assaisonné. Ne plus traiter les livres autrement, parce qu’ils sont des livres, et accepter qu’ils puissent ne pas être à la hauteur de nos attentes. Et les refermer sans bruit.
Parce que la vie est courte et que tant de livres nous attendent.
*sur une toile de Donna Marsh

C’est vrai que la vie est courte, et c’est peu dire qu’il s’agit d’une maladie mortelle sexuellement transmissible.
Commentaire by Pû Puff — 16 février 2009 @ 22:30