Lali

22 février 2009

Quelques lignes de Byron 22

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 22:01

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On commence et on finit en général platoniquement…

(Lord Byron, Lettre à Lady Melbourne, 3 octobre 1813)

*toile de Joshua Reynolds

Un commentaire »

  1. L’amour platonique … vaste sujet! Il peut avoir ses raisons… il n’en est pas pour autant moins vrai et profond !

    http://www.nouvelleacropole.org/articles/article.asp?id=469

    Extrait : De l’amour à l’Amour

    On peut parfois penser que l’amour platonique, formule qui nous vient d’un philosophe grec, ne posait aucun problème pour les anciens Hellènes. En fait, la vérité est toute autre. L’amour a toujours posé problème, même à l’époque de Platon. C’étaient les mêmes dualités que celles qui se présentent à nous aujourd’hui. Tout comme Platon qui, en tant que philosophe, tenta de montrer un chemin aux hommes, en apportant ses propres solutions et ses propres réponses, nous tentons à notre tour d’aborder ce thème.
    Platon soutient que si l’amour se manifeste dans tous les plans de l’univers, il est légitime qu’il s’exprime aussi dans le plan physique. Nous avons souvent une vue simpliste de l’amour platonique qui voudrait que le sexe en soit exclu, mais il n’en est rien. À l’époque de Platon aussi, des hommes et des femmes se cherchaient et s’aimaient, essayant d’exprimer ce sentiment sous toutes ses formes possibles. Or, si l’amour s’exprime dans tous les plans de l’être humain, essayons, grâce à un effort intelligent, de mettre l’accent sur ceux qui sont supérieurs, plus proches de l’âme, au-dessus des instincts inférieurs.
    Et loin de nous l’idée que les instincts soient quelque chose de mauvais. Nous tentons seulement de faire la distinction entre une chose et une autre située plus haut. Si nous sommes bien des êtres ayant dépassé les stades végétal et animal avant de parvenir à celui qui nous caractérise aujourd’hui, on peut logiquement s’attendre à ce que nous possédions quelques traits caractéristiques. Si les instincts sont propres à l’animal, l’homme n’en est pas dépourvu non plus, mais il doit bien avoir quelque chose au-dessus. C’est ce que Platon préconise dans ses dialogues : la recherche d’une expression amoureuse typique de l’être humain qui lui permette de trouver un bonheur ; ni celui d’un animal, ni celui d’un arbre ou d’une pierre mais un bonheur spécifiquement humain. Platon était un romantique et il ne limite pas ses explications à cela. Il affirme que dans l’amour, la recherche de caractéristiques, parfois inférieures parfois supérieures, relèvent d’un problème vieux comme le monde.

    Commentaire by chantal — 23 février 2009 @ 7:32

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