L’inséparable 4
Dans l’hôtel où tu séjournes
Dans la chambre où sont
Le lit qui fut défait, les rideaux
Que le vent remue,
La brûlure du soleil sur tes genoux
Et la mer
Retentissante la mer,
Tu ne sais ni rester ni partir,
Avoue,
Tu ne sais pas
Avoir été.
Louise Bouchard, L’inséparable
*choix de la lectrice de Ralph Earl