Le roman de Kéthévane Davrichéry est sûrement né d’une bonne intention. Il voulait sûrement parler d’amitié, des pères que leurs enfants ne connaissent pas, parce qu’ils sont un jour rentrés chez eux pour des raisons que nul ne sait ou que tous préfèrent taire. C’est le cas de Moussa qui rêve de partir pour l’Afrique retrouver son père qui l’a abandonné et qui confie son projet à Nino, sa meilleure amie depuis toujours, qu’il ne retrouve que pour les vacances d’été.
Mais hélas Un papa en exil verse dans le cliché. Un papa africain ne peut pas être rentré chez lui pour des raisons familiales. Ni par mal du pays. Il ne peut être qu’en prison. C’est tellement évident! Et si l’idée de départ de l’auteure était louable, je ne peux cautionner son choix. Ce n’est pas en usant de clichés qu’on viendra à bout de ceux-ci.