Lali

23 août 2012

Les vers de Chantal 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Qu’importe si ma bouche refuse
d’être l’écho de la tienne
mon regard suffit
à remplir le silence
entre tes mots

Chantal Motard, Les enfarges du temps

*choix de la lectrice de Pierfrancesco Cittadini

Hanna et son père

Filed under: À livres ouverts,Pour petites mains — Lali @ 19:41

C’est par hasard, au cours du ménage du grenier, qu’Hanna a mis la main sur l’adresse de son père. En effet, elle a trouvé une enveloppe vide adressée à sa mère indiquant l’adresse de l’expéditeur. Un homme dont elle connaît le nom, mais qu’elle ne connaît pas. Hanna n’a jamais vu son père et ne pensait presque plus à lui alors qu’enfant elle lui inventait des vies pour lui donner une réalité. Elle en avait même fait un pilote d’avion afin d’expliquer son absence. Ou un grand trompettiste pour les mêmes raisons.

Le fait de trouver son adresse la pousse à agir, à lui écrire à Izmir, en demandant l’aide d’une amie turque pour traduire la lettre. Ce geste la met dans une situation d’attente avec laquelle elle a du mal à composer. Mais elle n’a pas le choix. Elle a écrit et la lettre a quitté l’Allemagne…

Le jour où j’ai cherché mon père parle de solidarité et d’amitié. Il traite aussi du sort des Kurdes, de la Turquie, des liens parents-enfants, de ce moment où on n’est pas encore un grand mais où on a franchi une étape qui vous éloigne de l’enfance. Bien sûr que tout finit bien. Et puis, une fois de temps en temps, des histoires qui finissent bien, ça fait du bien, non?

Le seul élément qui me laisse tout de même perplexe, car le roman n’est pas vieux (il date de 2005) est l’absence d’ordinateurs et d’Internet. N’est-ce pas, de nos jours, une des meilleures façons de retrouver les gens?

Le tournesol

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 14:41

J’ai rencontré un tournesol galant. Il s’est même penché pour me saluer. Les hommes n’en font pas autant…

Rue Saint-Dominique

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:36

J’ai trouvé des lauriers-roses magnifiques sur le trottoir!

Ce que mots vous inspirent 738

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Qui ne voit que le passé est borgne, qui oublie le passé est aveugle. (Proverbe russe)

*toile de Gregorio Prieto Muñoz