Lali

17 août 2012

Le temps premier 4

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Isolement

Sur le voyage des heures vagabondes
Sur le corps des midis de cristal
Sur les aquarelles de l’automne
Sur les figures musicales du vent
Sur l’odeur des cloches en prière
Sur le ruissellement des crépuscules
Sur le retour des souvenirs égarés
Sur les mousses parfumées du soleil
Sur le mirage glacial des saisons
Sur les paroles neigeuses des embruns
Sur l’azur enfiévré des coupes
Sur les minuits baignés de poèmes

Je vois toujours s’enfuir
Les splendeurs mélodieuses de ton âme.

Gatien Lapointe, Le temps premier

*choix de la lectrice d’Ellen de Groot

Lonely Betty

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:06

Je n’ai pas l’habitude de lire des romans noirs. Et je ne crois pas que je dérogerai désormais à cette habitude. Même si Lonely Betty a remporté le Grand prix du roman noir français. Et malgré le joli coup de théâtre de la fin qui se veut un clin d’œil à Stephen King et à ses livres.

Ce n’est pas que le roman ne tienne pas la route, non. Ce n’est pas non plus que sa construction à la manière d’un puzzle ne fonctionne pas. Au contraire. Ce n’est pas que les personnages ne soient pas étoffés. Ça peut encore aller, même si on se demande si certains personnages et si certains détails sur ceux-ci sont vraiment utiles. Mais bon. On peut faire avec. Là où ça se gâche, c’est dans l’écriture elle-même. À un point tel que, ne connaissant nullement Joseph Incardona, j’ai cherché le titre original du roman, pensant qu’il avait été traduit de l’anglais dans un bien piètre français, comme nombre de romans états-uniens qui paraissent simultanément dans plusieurs langues et dont les traductions son souvent bâclées. Je pourrais dire pire que bâclées, mais je suis polie.

Donc, Lonely Betty, qui s’étale sur moins de 24 heures, débute le 24 décembre en après-midi pour se terminer le lendemain, jour de Noël, raconte l’histoire de Betty, dont la municipalité a décidé de souligner le centenaire. C’est aussi la petite histoire de tout ce petit monde impliqué de près ou de loin dans les préparatifs de cette fête. C’est aussi l’histoire d’un cahier que Betty remet à l’ancien chef de police. Et d’un chef de police qui sonne à la porte de Stephen King le 25 décembre sans lui souhaiter Joyeux Noël!

Il y a tout de même de quoi me consoler : j’ai emprunté le livre à la bibliothèque. Il ne m’a coûté qu’un peu plus d’une heure de lecture.

Ça finit dimanche!

Filed under: Ailleurs,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 14:09

Dommage que ce festival d’été à Bruxelles porte le nom anglais de Brussels Summer Festival. Dommage. Car l’affiche est jolie, le programme invitant et la photo d’Armando des plus réussies. Avis aux intéressés : ça finit dimanche!

La beauté des échinacées

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:56

On dirait parfois des danseuses quand il vente…

Ce que mots vous inspirent 734

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

La dégustation d’un livre est peut-être plus solitaire que celle d’un vin. Mais ils ont ceci de commun que leur goût se déploie et s’affine à la discussion. (Étienne Davodeau)

*toile d’Eleuterio Pagliano