Lali

10 janvier 2009

Être artiste

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 5:01

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Être artiste, c’est beaucoup plus qu’aimer un art, c’est aimer la vie, c’est vivre doublement, passionnément, intensément. [Madeleine Leblanc]

*sculptures d’Arthur Lewin-Funcke

Ce que la peinture interroge

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 4:01

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L’interrogation de la peinture vise en tous cas cette genèse secrète et fiévreuse des choses dans notre corps. (Maurice Merleau-Ponty)

*toile de Bert Kiewiet

Ce que peint un artiste

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 3:01

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Un artiste ne peint jamais la vie tout à fait telle qu’elle est. Il la colore de sa personnalité et de ses désirs. [Lucille Roy]

*sculpture de Johannes Konig

La peinture (selon Jean Tardieu)

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 2:01

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La peinture peut être traduite, comme la musique, comme les objets, comme tout ce qui n’appartient pas au langage. Mais traduite par équivalences, par des mots, des rythmes, des sonorités. (Jean Tardieu)

*sculpture de Pierre Julien

La réflexion de Gérard Bessette

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 1:01

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La vraie peinture n’a rien à voir avec le métier. L’art, ça ne s’apprend pas, ça se sent. (Gérard Bessette)

*sculptures d’Ernst Barlach

Une fin de semaine sculptée sur mesure

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 0:01

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Il y a quelques mois, je vous avais concocté une fin de semaine de sculptures et j’avais promis de refaire la chose en début d’année 2009. Nous voici donc arrivés aux jours J où sculptures accompagnées de citations d’artistes ou sur les arts s’offriront à vous heure après heure, en commençant par la lectrice de Jan Robbert Donker.

D’avance, mes excuses pour quelques sculptures sans hyperliens, ceux que j’avais étant non fonctionnels et n’ayant pu être remplacés par d’autres.

Et bon samedi et bon dimanche à vous tous!

9 janvier 2009

L’anthologie 6

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Il y a longtemps que je n’avais lectrice aussi absorbée que celle peinte par l’artiste Colin Dean. Visiblement, l’Anthologie de la poésie française contemporaine les trente dernières années la captivait. Et c’est sur ce poème qu’elle s’est arrêtée. Longtemps. Très longtemps.

On s’en vient seul

On s’en vient seul et on s’en va de même.
On s’endort seul dans un lit partagé.
On mange seul le pain de ses poèmes.
Seul avec soi on se trouve étranger.

Seul à rêver que gravite l’espace,
Seul à sentir son moi, de chair, de sang,
Seul à vouloir garder l’instant qui passe,
Seul à passer sans se vouloir passant.

(Liliane Wouters)

Tu n’es pas comme les autres

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La phrase est banale. Et pourtant, elle porte en elle tout ce qui différencie. Dans un sens ou dans l’autre. Exclusion et rejet, ou admiration et empathie. Tu n’es pas comme les autres, et plus de tiédeur, mais un cri ou un jugement. Tu n’es pas comme les autres et la liste des parce que qui fait pencher le plateau de la balance. Oui. Non. Pas de je ne sais pas ou d’hésitation.

Tu n’es pas comme les autres. Signe qu’on dérange. Qu’on n’entre dans un aucun moule. Qu’on ne ressemble à personne à l’heure où tout le monde veut ressembler à son voisin et passer inaperçu.

Tu n’es pas comme les autres. Qui peut pourtant être le plus beau de tous les compliments. Qui devrait l’être.

*sur une toile d’Alan Rubin

Joaquim et l’Alfama

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 18:45

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Il s’appelle Joaquin. Il est professeur de mathématiques à Lisbonne. Elle s’appelle Matilda. Traductrice, elle a rencontré Joaquim à Bruxelles à la veille de son retour au Portugal, son doctorat en poche. Elle est partie le rejoindre. Ce ne sont pas Les amants de l’Alfama, mais peut-être aussi le sont-ils.

Quand le livre s’ouvre, c’est la veille de la Toussaint et Matilda vient de quitter Joaquim, qu’elle trouvait semble-t-il, un peu tiède. D’elle, on apprendra tout ce qu’il y a à savoir, alors que pendant 24 heures, Joaquim fera le tour de lui-même, du passé, de ses souvenirs et de ses fantômes. Alors que, de rencontre en rencontre, toutes aussi improbables qu’insolites, ou tout à fait vraisemblables et qui ne peuvent se produire que cette nuit-là, il entendra au détour de phrases prononcées par d’autres celles de l’aimée dont il est convaincu qu’il ne guérira jamais.

Devant un triptyque de Bosch, affalé sur la place du Commerce où il rencontre un capitaine borgne et son chien, au bord du Tage où une prostituée en mal de compagnie vient s’asseoir avant de l’entraîner dans une cave où on boit tout son content jusqu’à dépasser l’ivresse, partout c’est la voix de Matilda qui viendra ponctuer les récits de chacun.

Des récits colorés, où l’imagination côtoie les souvenirs de chacun, où Lisbonne devient une galerie de personnages issus des textes de Camões, où le bagaço coule à flots à mesure que la nuit avance et que chacun réveille ses morts. Tandis que Joaquim ne parvient pas à oublier Matilda malgré l’ivresse, malgré toutes ces histoires dont on lui fait part et qui ne parviennent qu’à mettre en évidence la sienne.

Joaquim comprend en quelques heures le sens du mot aimer. La douleur de la perte. Le sens profond de ce qu’est la saudade. Et avec lui, nous verrons Lisbonne, le Tage et les caves de l’Alfama. En nous naîtra ce désir de partir. Là. De l’autre côté de l’océan. Là. D’où sont partis ces marins qui sont allés jusqu’à Terre-Neuve. Là. Pour trouver Les amants de l’Alfama de l’auteur québécois d’origine brésilienne Sergio Kokis. Un livre magnifique.

Un charme certain et un certain charme

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 14:48

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J’ai beau me plaindre, il n’en reste pas moins que la neige a un certain charme ou un charme certain et qu’elle réveille en chacun d’entre nous l’enfant qui sommeille. Hélas, pas une seule société n’a pensé à instaurer une pause balles de neige en après-midi, ce qui nous réconcilierait tous avec la saison, j’en suis certaine. Surtout dans un décor comme celui qu’a déniché Lilas

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