Lali

8 juillet 2007

Sous une ombrelle

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 13:57

prinsep 1

Certains mots sont-ils plus doux, révèlent-ils davantage de poésie quand on les lit sous une ombrelle, au bord de l’océan, comme le fait la lectrice de Valentine Cameron Prinsep ? Les mouettes qui tournent autour d’elle, curieuses, semblent le penser.

Mes ailes retrouvées!

Filed under: États d'âme — Lali @ 13:22

snoopy2

Voilà à quoi je ressemble. Oui, je saute de joie. Je ne sais pas encore ce qui est arrivé au serveur qui est à quelques rues d’ici, alors que mon blog est un domaine hébergé par un ami en Belgique. Je ne sais rien. Je sais juste les neuf heures à attendre et la gentillesse de celui qui a répondu à mon SOS à Charleroi, et celle du second à Montréal. Même un dimanche. Et la promesse que ce serait réglé le plus vite possible… Alors, je saute, je pourrais presque m’envoler. On vient de me redonner mes ailes!

En vos mots 13

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 12:49

el greco

Et si pour le plaisir, ou le défi, nous nous aventurions là où ne sommes pas encore allés ? Et si, grâce à la Marie-Madeleine peinte par El Greco, nous visitions la peinture religieuse dans laquelle nous retrouvons de nombreux personnages lisant, pour la plupart des saints ou des personnages bibliques?

Qu’a-t-elle à nous raconter ? À qui appartient ce crâne ? Que fait-il là? Et à quelle page le livre est-il ouvert ? Toutes les avenues nous sont permises, même celles de modifier ce que nous savons de la vie de Marie-Madeleine. Même celle d’oublier que c’est elle et de nous livrer ce que VOUS voyez, vous, dans ce tableau du XVIIe siècle.

Il n’y a pas de règles ici, juste des toiles et des mots. Et derrière les mots, votre inspiration.

La toile est à vous. Bonne semaine d’écriture!

7 juillet 2007

Le lecteur qui s’énerve

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 23:31

metchersky

Ça l’énerve de ne pas trouver. Et ça l’énerve de s’énerver ainsi. Pourtant, il était certain de retrouver le passage en moins de deux. Mais ce n’est pas le cas. Voilà deux heures qu’il tourne les pages. Le fameux passage n’était pas à la page 119.

Et le lecteur de Boris Mestchersky s’énerve. Il finira peut-être même par jeter le livre par terre dans sa rage de ne pas trouver.

Ironie du sort : la citation qu’il cherchait parlait de paix et d’harmonie.

Des lectrices romantiques

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:14

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Les peintres dits romantiques, comme l’artiste Jose Royo, ont souvent peint des lectrices. Celles-ci vêtues de jolies robes, dans des jardins ou dans des décors un peu fleur bleue. Certains aiment, d’autres pas. Ces lectrices font rêver les unes, d’autres y voient là une époque dépassée à laquelle elles ne veulent pas adhérer. Qu’elles évoquent pour vous la première option ou la seconde, peu importe. Elles font partie de cette galerie où la lecture en peinture n’a pas de frontières ni de style unique, ni ne se concentre sur une époque en particulier. Je ne dérogerai pas au plaisir d’aller dans toutes les directions et de cueillir au passage des lecteurs et des lectrices. À qui je prête des aventures ou non. Lesquels vous inspirent parfois.

Après le mot FIN

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 18:01

kjackson

Ce qu’a lu la lectrice de Kelly Jackson l’a tellement inspirée qu’elle est sortie avec son carnet pour continuer l’histoire. Non pas qu’elle n’aime pas la fin, mais elle en voudrait encore. Si bien qu’elle a décidé de reprendre là où l’auteur a mis le mot FIN pour inventer d’autres aventures aux héros auxquels elle s’est attachée. Je parierais qu’elle n’est pas la seule à agir ainsi…

Le lecteur comédien

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 17:43

bechi

C’est leur jeu du samedi après-midi. Quand leur père en a fini du journal et qu’il le laisse là, sur le coin de la table, il s’en empare et va dehors avec sa sœur. Il lui fait la lecture des nouvelles à haute voix, mais à sa manière, avec toute la grandiloquence dont il est capable, avec un sens du théâtre inné qui le prédispose à une carrière de comédien. Et la grande sœur rit. Et le petit lecteur de Luigi Bechi en rajoute une couche. Juste pour elle. Pour l’entendre rire.

La lettre d’il y a 20 ans

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 16:50

zic

Il se rappelait le contenu de la lettre pratiquement mot pour mot. Mais où il avait pu la ranger et même s’il l’avait conservée, non. Elle fait partie du monde des regrets, de cet univers auquel il veut accéder le moins possible. Et quand, justement, il sait pertinemment qu’il pourrait passer à côté de quelque chose de précieux en dérangeant l’ordre de sa vie et que lui viennent des hésitations, c’est à cette lettre qu’il pense, et plus précisément à celle qui l’a expédiée il y a de cela 20 ans. Sa rigueur et les buts qu’il se fixait alors l’avaient retenu hors de la passion. Le lecteur de Zizco Zic avait fui devant le débordement amoureux. Car s’il savait gérer sa vie professionnelle, il ne savait plus être raisonnable devant des yeux d’une telle intensité ni devant des courbes qui le faisaient rêver quand elle était loin de lui. Si bien qu’il s’était écarté d’elle, elle qui après, lui avait dans une lettre écrit à quel point une partie d’elle était désormais éteinte, même si elle s’était jetée dans le travail, même si elle avait accepté des contrats exceptionnels, même si tout semblait lui réussir.

Et si, de son côté, il avait mené la carrière qu’il projetait et accumulé les prix et les mentions, et surtout n’avait jamais perdu la notion de la ligne droite et sans faille, quelque chose lui manquait qui lui manque toujours, et qui est là noir sur blanc dans cette lettre tombée d’un livre qu’il n’avait plus ouvert depuis des années. Il lui manque le désordre. Le désordre qui contrebalançait aux règles et qui, il le sait, trop tard, aurait été ce qu’il imagine s’appeler le bonheur.

Samedi complice

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 8:26

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harrington 2

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Il s’est levé bien avant elle. Il faisait encore noir et il a dû allumer pour lire. Or, elle est si belle quand elle dort que de temps en temps il a quitté son fauteuil pour aller la regarder. Discrètement. En s’empêchant de poser un tendre baiser sur le front ou l’épaule de peur qu’elle ne s’éveille.

Et quand elle s’est étirée, qu’il a senti qu’elle sortait de sa nuit, le lecteur de Glenn Harrington est allé à la cuisine préparer le café et il a ramassé le journal du samedi laissé sur le paillaisson par le camelot.

Et tandis qu’elle émerge tranquillement, en sirotant son café, en lisant le journal étalé sur le lit, comme elle aime tant le faire, il est retourné à son livre. Elle le rejoindra à son heure.

Quand Géraldine se promène

Filed under: Signé Lilas,Vos traces — Lali @ 6:41

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La grisaille qu’on nous annonçait semble s’installer. Il n’y a pas aujourd’hui la lumière du matin qui me donne des ailes. Qu’une ligne blanche de nuages plus clairs dans un magma de gris. Mais qu’à cela ne tienne, le soleil est dans ma tête et sur les photos de Géraldine, prises dimanches dernier. Puissent-elles vous plaire et inspirer ses jambes afin que celles-ci la mènent vers de nouvelles fleurs cette fin de semaine.

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