La nuit remue 2
Ma vie
Tu t’en vas sans moi, ma vie.
Tu roules,
Et moi j’attends encore de faire un pas.
Tu portes ailleurs la bataille.
Tu me désertes ainsi.
Je ne t’ai jamais suivie.
Je ne vois pas clair dans tes offres.
Le petit peu que je veux, jamais tu ne l’apportes.
À cause de ce manque, j’aspire à tant.
À tant de choses, à presque l’infini…
À cause de ce peu qui manque, que jamais tu n’apportes.
Henri Michaux, La nuit remue
*choix de la lectrice de Luigi Amato
J’ai aimé ton travail
Merci.
Comment by olinda-maria azevedo machado — 25 octobre 2017 @ 13:54