Lali

27 juin 2007

Le jardin à la vue de tous

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 18:42

jardin

La plupart des jardins privés sont dissimulés derrière des haies , des arbres ou d’immenses clôtures. Comme s’il était interdit au passant ou au voisin de voir un espace bien entretenu. Comme si la beauté était réservée au seul propriétaire des lieux. Comme si le fait de clôturer ou d’interdire le coup d’œil allait le conserver intact. Comme si l’enfermer allait permettre qu’il s’épanouisse.

Et puis s’étale au hasard de nos pas, un jardin tout simple. Pas le plus éclatant, ni le plus luxuriant, mais un jardin que l’hôte a laissé libre, qu’il n’a pas ceint de barrière ou d’arbustes, un lieu qui s’offre à la vue de tous. Et qui donne à croire que l’être humain est encore capable de générosité en offrant la paix et la beauté au regard d’autrui.

La grand-mère et l’enfant

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:32

continental school

Il y a tellement de bonheur dans cette toile non signée du 19e siècle, tellement de complicité entre la grand-mère et l’enfant, qu’on ne peut que se réjouir que de tels moments aient été peints. Bien sûr, il n’est pas interdit de penser qu’après la leçon de lecture, il y aura peut-être des biscuits et un verre de lait sur la table, et plus tard, le sourire de l’aïeule quand elle regardera son petit-fils par la fenêtre alors que sur la balançoire il se donnera des élans pour aller de plus en plus haut. Et il n’est pas interdit de penser aussi que l’enfant devenu à son tour grand-parent refera les mêmes gestes.

De quoi faire rêver…

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 7:16

waters

Les 34 degrés annoncés donnent envie d’entrer dans une toile comme celle-ci plutôt que de partir travailler. En effet, les personnages de Wyatt Waters ne semblent pas souffrir de la chaleur et je ne serais pas surprise de décourvrir qu’il y a à proximité un lac, l’océan ou une piscine où se rafraîchir.

Or, même s’il y a de fortes possibilités pour que j’arrive en nage au bureau, parce que souvent je marche les derniers mètres plutôt que de prendre l’autobus, il n’y a pas de quoi se plaindre. Les journées extrêmement pesantes sont rares et ce sera déjà moins lourd dès ce soir, après l’orage attendu. Tout de même, un livre, le soleil et où se baigner, ça a de quoi faire rêver ce matin…