Quelques vers d’Eugénio 11
Et ce soir, la lectrice de Christiane Michaud ouvre Le poids de l’ombre d’Eugénio de Andrade pour une dernière fois. Un autre recueil du poète portugais sera déposé pour celles qui viendront. Et c’est sur le dernier poème du recueil qu’elle s’attardera. Infiniment.
J’entends courir la nuit par les sillons
du visage – on dirait qu’elle m’appelle,
que soudain elle me caresse,
moi, qui ne sais pas encore
comment assembler les syllabes du silence
et sur elles m’endormir.
« Le poids de l’ombre » d’Eugénio de Andrade se termine sur un bien beau poème.
Merci Lali pour le partage de ce splendide recueil et je me réjouis du suivant.
Comment by Denise — 31 mai 2008 @ 8:23