Parce qu’en soi une petite voix
C’est un roman, mais au fond c’est peut-être un conte que cette histoire que nous offre Francis Dannemark avec Les petites voix. Un conte d’aujourd’hui avec de la musique et des personnages qu’on ne trouve que dans les livres. Des personnages qui portent tous en eux, cette petite voix qui s’additionne aux autres pour donner toutes ces petites voix au chapitre quand il s’agit de dire qui est – ou qui n’est pas – Paul Grenz, ce musicien dont la narratrice a accepté de dresser le portrait pour un magazine, entre deux traductions littéraires.
Un musicien de jazz, parfois. Un homme entouré de femmes et d’enfants. Un homme au franc parler, qui a su se mettre à dos nombre de personnes. Un homme dont quelques-uns parlent avec affection et tendresse. Un homme à part auquel la narratrice s’attache petit à petit à cause de sa musique et de ce qu’on dit de lui, et qui continue son enquête pour aller au bout de sa propre quête et d’elle-même, même si la commande d’article lui est retirée.
Un roman, un conte, un peu des deux. Un livre merveilleux. Tissé avec la tendresse propre à Francis Dannemark qui, de livre en livre, m’emmène quelque part en moi où je trouve ce que je ne cherchais pas, mais que je sentais.
Faut que j’y pense quand je passerai par le libraire avenue des Arts… J’aime bien feuilleter quelques pages sur place…
Comment by Myzo Gino — 11 mars 2009 @ 23:05