Montréal, là où mes histoires s’inscrivent aussi
Connaît-on une ville parce qu’on l’a parcourue en voiture, du nord au sud et de l’est à l’ouest ? C’est la question que je me posais alors que mon amie Lise m’a déposée au coin de Saint-Michel et Beaubien, que je puisse attraper le 18 après notre café post cinéma, rue Masson. En fait, c’est plutôt elle qui l’a soulevée, puisque même sans voiture depuis deux ans, après en avoir eu une pendant 24 ans, je n’ai rien oublié des sens uniques, des coins de rues avec interdiction de tourner à gauche et des mille façons de contourner les embouteillages.
Je pense que le fait d’avoir eu une voiture n’est pas étranger à ma connaissance de la ville, mais ça va bien au delà de ça, je crois. Je crois que ma mémoire y est pour davantage encore. Je retiens tout, et depuis toujours.
D’ailleurs, il y a quelques semaines, alors que Francine m’emmenait au restaurant où nous allions rejoindre nos parents, je lui ai organisé un trajet qui nous faisait passer par des rues qu’elle ne connaissait pas, trajet que j’ai meublé d’anecdotes à propos de telle rue, tel bâtiment, tel endroit, etc. Je suis un guide touristique de Montréal à moi toute seule, a-t-elle raconté.
Je dois un peu tenir de mon grand-père paternel pour ça, puisque l’autre n’avait pas du tout le sens de l’orientation et aurait été bien mal pris s’il avait dû être chauffeur de taxi comme le premier. Mon grand-père paternel connaissait la ville comme le fond de sa poche. Et si ce n’était pas le cas, il m’a toujours donné cette impression.
Mais hormis le fait que je la connaisse bien, j’aime cette ville qui est mienne. Cette ville dont une grande partie contient des morceaux de mon histoire personnelle. Car il n’est pas de quartier qui me soit tout à fait étranger.
Montez l’escalier de pierre du belvédère du Mont-Royal jusqu’à la croix. Vous verrez ainsi sa diversité, son étendue, sa verdure et le fleuve. Il est aride et je ne sais plus combien il compte de marches, mais le coup d’œil vaut la montée. Et si d’aventure vous grimpez une à une les marches avec moi, je me ferai Shéhérazade devant le panorama tant cette ville recèle d’histoires et d’Histoire. Vous venez?
J’arrive …
Comment by Jean-Marc — 4 novembre 2006 @ 13:49
La moindre des politesses quand on utilise une photographie sur son site est de donner la source 🙂 et ce n’est pas la seule.
http://www.la-grange.net/2003/07/08
Comment by karl — 6 septembre 2007 @ 22:50
Toutes mes excuses. C’est une amie qui m’a envoyé cette photo. Je n’avais aucune idée qu’elle l’avait prise chez vous, surtout que je me fais un devoir de toujours indiquer mes sources.
Comment by Lali — 7 septembre 2007 @ 1:20
Je viens de tomber sur ce poste que sans doute j’ai lu par le passé.
Vous savez en Belgique, « on tombe » toujours … D’ailleurs j’ai pris du temps à me faire à cette idée. Il est même commun d’entendre dire je suis tombée … enceinte. Et en vous une envie charitable de lui demander si le bébé n’a rien …
Je vous disais donc que je viens de tomber sur ce poste. Et grâce a lui, je viens de tomber sur karl qui a une bouille sympatoche … Et puis je me demande s’il y aurait beacoup qui publieraient un poste comme celui de Karl …
Promis Lali, pour mes photos que j’envoie, ce ne seront que des photos à moi … Je peux t’envoyer aussi celles qui ne sont pas réussies ? … C’est que des fois je tombe …
Comment by Armando — 7 septembre 2007 @ 9:01