Les yeux d’Elsa 2
Elle avait peur que la nuit fût trop claire
Elle avait peur que le vin fût grisant
Elle avait peur surtout de lui déplaire
Sur la colline où fuyaient des faisans
N’aimes-tu pas le velours des mensonges
Il y a des fleurs qu’on appelle pensées
J’en ai cueilli qui poussaient dans mes songes
J’en ai pour toi des couronnes tressées
Louis Aragon, Les yeux d’Elsa
*choix de la lectrice de Peter Smit