Les vers de Sophia 21
La lectrice de Carlos Ygoa a attendu longtemps. Tellement de lectrices sont passées avant elle qui ont tourné les pages de Malgré les ruines et la mort de Sophia de Mello Breyner qu’elle a eu peur que son tour ne vienne jamais. Mais le livre est là, qui l’attend. Comme l’attend ce poème qu’elle veut nous faire partager.
EXIL
Quand la patrie qui est la nôtre n’est plus à nous
Perdue par le silence et par le renoncement
Même la voix de la mer devient exil
Et la lumière qui nous entoure est comme des barreaux
Je ne suis pas mécontent que cet heureux livre soit tombé entre tes mains.
Et Sophia non plus je crois.
Comment by Zef — 30 juin 2008 @ 3:05
Je suis ravie du retour de Sophia de Mello Breyner.
Merci.
Comment by Denise — 30 juin 2008 @ 11:49
Moi aussi, Denise. Il faisait un temps qu’elle ne venait plus. Le vers solitaire peut-être…
Comment by Armando — 30 juin 2008 @ 15:21
C’est possible ou le recueil coincé entre deux dictionnaires…
Comment by Denise — 30 juin 2008 @ 16:24