Lali

13 juin 2008

Les vers de Sophia 15

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

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Elle est entrée dans Malgré les ruines et la mort comme on entre dans un de ces endroits qui demandent respect et silence. Elle est entrée dans les mots de Sophia de Mello Breyner comme on entre dans ces lieux où rien ne bouge plus et où tout est, malgré tout, mouvement. Celui de l’âme qui gravite. Et la lectrice de Gustave Courbet a pleuré.

Ne cherche pas la vérité dans ce que tu sais
Ne cherche pas dans tes gestes le destin
Tout ce qui advient est solitaire
En dehors du savoir en dehors des lois
À l’intérieur d’un rythme aveugle et sans limite
Où aucun nom ne fut jamais prononcé.

5 commentaires »

  1. Je mets mes pas sur les traces de Sophia et de la lectrice…

    Comment by Guess Who — 14 juin 2008 @ 3:31

  2. Lali, peux-tu me donner les références d’un ou des recueils de Sophia de Mello Breyner ? J’ai envie de la découvrir…
    Merci !

    Comment by agnès — 14 juin 2008 @ 3:43

  3. J’ai feuilleté le week-end dernier le livre « Les femmes qui lisent sont dangereuses » et j’ai pensé à toi…
    Quant à Courbet, ma soeur habite dans son village natal, je repenserai à toi cet été 🙂

    Comment by Morena — 14 juin 2008 @ 4:16

  4. Agnès,

    Malgré les ruines et la mort dont je parle ici regroupe nombre de ses recueils. Il est publié aux Éditions Chandeigne. Tu trouveras de très beaux extraits avec de magnifiques photos dans Les Carnets de Poésie de Guess Who et chez notre ami Armando. En espérant que je t’ai été un peu utile!

    Comment by Lali — 14 juin 2008 @ 6:01

  5. Ce sont de merveilleux vers à lire dans le silence absolu.

    Comment by Denise — 14 juin 2008 @ 15:04

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